Statines : elles protègent les personnes à risque cardiaque très élevé

Des chercheurs du Brigham and Women's Hospital (États-Unis) ont découvert que les statines, un traitement surtout prescrit pour soigner l’hypercholestérolémie, réduisent le risque d’infarctus du myocarde et d’AVC chez les personnes très à risque. On vous explique.
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Les médicaments de la classe des statines sont efficaces pour faire baisser le taux de cholestérol sanguin, dangereux pour le système cardiovasculaire. Cependant, ces médicaments ont des effets indésirables notables qui peuvent, parfois, obliger à l'interruption définitive du traitement. 

Statines : leurs effets secondaires défraient souvent la chronique

Ces effets secondaires sont des douleurs musculaires et articulaires parfois invalidantes, ainsi que des crampes. Une perturbation du bilan hépatique peut aussi être observée. Ces symptômes nécessitent souvent l'arrêt des statines et le passage à un médicament d'une autre classe.

En France, plusieurs molécules de statines sont commercialisées. Leurs noms chimiques sont les suivants :

  • la simvastatine (1988)
  • la pravastatine (1991)
  • la fluvastatine (1994)
  • l'atorvastatine (1997)
  • la rosuvastatine (2003)

Si les effets secondaires des statines défraient souvent la chronique, ces traitements pourraient néanmoins être bénéfiques pour les personnes les plus à risque de souffrir d’un infarctus du myocarde ou de faire un accident vasculaire cérébral (AVC). Ce sont du moins les conclusions de deux études publiées respectivement dans la revue scientifique JAMA Network Open le 6 décembre 2023 et dans la revue Journal of the American Geriatrics Society le même jour.

Plus précisément, ces personnes sont les adultes âgés ayant développé une maladie rénale chronique (une “diminution du fonctionnement des reins qui ne filtrent plus correctement le sang de l'organisme”, selon Ameli), avec ou sans fragilité. On considère un patient fragile lorsque celui-ci est “en proie à des risques, dans un avenir plus ou moins proche : celui d'un déclin fonctionnel, de chutes, de fractures ou d'hospitalisations conduisant à la dépendance”, explique la Société française de gériatrie et de gérontologie.

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