Et si le manque de sommeil augmentait le risque de diabète et d'obésité ?

Certaines expériences montrent que la durée du sommeil intervient sur le mécanisme de régulation du glucose et sur l'insulinorésistance. Ainsi, les petits dormeurs auraient plus de risque de développer un diabète ou une obésité. La résistance à l'insuline faisant le lit du surpoids, de l'obésité et du diabète de type 2, les sujets résistants à l'insuline ont un risque cardiovasculaire multiplié par trois. Le manque de sommeil, dont nous sommes de plus en plus victimes, pourrait donc participer à l'augmentation considérable du diabète de type 2 observée dans la plupart des pays !
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Selon certaines études, la restriction de sommeil (4 heures seulement par nuit sur 5 jours consécutifs) détériore la tolérance au glucose, signe d'une insulinorésistance et d'un risque de développer un diabète de type 2.Afin d'évaluer plus finement les effets d'une faible durée de sommeil, des chercheurs ont recruté 27 sujets, dont 13 « petits dormeurs » (moins de 6 heures de sommeil durant la semaine) et 14 « dormeurs normaux » (de 7,5 à 8,5 heures par nuit). Durant 8 jours, l'activité et le sommeil des volontaires ont été enregistrés. A terme, un test de tolérance au glucose a été réalisé afin d'apprécier leur degré d'insulinorésistance. Les auteurs constatent une très faible sensibilité à l'insuline chez les petits dormeurs, inférieur de 40% aux dormeurs normaux, traduisant une insulinorésistance et donc un risque plus élevé de diabète et de surpoids, voire d'obésité !

Rappelons que la lutte contre le diabète passe par l'adoption d'une bonne hygiène de vie, dont une alimentation équilibrée et une activité physique régulière ; les résultats de cette étude montrent qu'il faut ajouter une durée de sommeil suffisante !

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