Patch et implant contraceptifs : efficacité en toute simplicité

Patch et implant : en toute simplicité
Le patch et l’implant sont des méthodes contraceptives hormonales qui ont fait leur apparition il y a une quinzaine d’années.
Le patch
Le patch possède le même principe actif que la pilule (estrogène et progestatif). Il s'applique sur la peau pour une période d'une semaine et doit être renouvelé deux fois dans le mois avec une période d'arrêt d'une semaine de manière à conserver le même rythme cyclique que la pilule. Les hormones diffusent directement à travers la peau.
L’implant
L’implant, lui, a une durée de vie beaucoup plus longue puisqu'il s’insère sous la peau (acte réalisé par le médecin, le gynécologue ou la sage-femme à l’aide d’une aiguille spéciale) et diffuse en continu pendant trois ans dans l'organisme un progestatif capable de bloquer l'ovulation.
Implant et patch contraceptifs : quelle efficacité ?
Leur efficacité théorique est similaire à celle de la pilule classique. Mais en pratique, elle se révèle supérieure.
Dans un cas comme dans l'autre, le risque de grossesse involontaire est réduit par rapport à la pilule du fait de la diminution du risque d'oubli. Pour l’implant, l'observance est totale puisque les femmes n'ont plus à s'en soucier pendant 3 ans une fois qu'il a été posé. De ce fait, l’implant est la méthode contraceptive hormonale la plus efficace, devant la pilule et le patch.
Quant au patch, il est plus facile d'y penser trois fois par mois plutôt que tous les jours.
Tous deux constituent donc de bonnes solutions pour les femmes qui ont tendance à oublier leur pilule ou pour celles qui sont lassées de devoir y penser tous les jours.
Et les risques ?
Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu'avec la pilule : nausées, tensions des seins, modification des saignements, migraines, avec un risque accru d’acné et de prise de poids chez les femmes à risque utilisant l’implant. A noter qu’avec l’implant, 20 à 30% des femmes n’ont plus de règles.
Quant aux contre-indications, ce sont également les mêmes qu’avec la pilule.
Le retour à la fertilité est aussi rapide après le retrait de l'implant ou du patch qu’avec les autres moyens de contraception hormonale.
Les risques de grossesse extra-utérine ne sont pas plus élevés qu'avec la pilule. Par ailleurs, les enfants nés après usage de l'implant n'ont pas plus de risque de malformation fœtale ou de problème de santé.
En ce qui concerne les patchs, les effets indésirables sont également minimes. Seules quelques réactions cutanées au niveau du site d'application ont été rapportées, toutes sans gravité.
Combien ça coûte ?
Le patch n’est pas remboursé, il revient à 15 euros par mois.
L’implant coûte dans les 106 euros remboursés à 65% (gratuit pour les mineures).