Parkinson : les particules fines agressent aussi les neurones
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Particules fines et Parkinson : une liaison dangereuse

Il semblerait que la pollution atmosphérique pourrait elle aussi jouer un rôle dans la survenue de cette pathologie. Les chercheurs du Barrow Neurological Institute de la Dignity Health Arizona, aux Etats-Unis, viennent de mettre le doigt sur une nouvelle association jusqu’ici méconnue, mais non moins inquiétante : la relation entre l’exposition aux particules fines et la maladie de Parkinson.

Leur étude, parue le 30 novembre 2023 dans la revue Neurology, révèle que les personnes vivant dans des régions présentant des niveaux médians de pollution atmosphérique courent un risque accru de 56 % de développer la maladie de Parkinson que celles vivant dans des régions moins polluées.

C’est la première fois qu’une telle corrélation est établie, font valoir les chercheurs dans un communiqué. "Des études antérieures ont montré que les particules fines provoquaient une inflammation dans le cerveau, un mécanisme connu par lequel la maladie de Parkinson pourrait se développer", explique Brittany Krzyzanowski, chercheuse à l'Institut neurologique Barrow, directrice de l’étude. "En utilisant des techniques d'analyse géospatiale de pointe, nous avons pu, pour la première fois, confirmer une forte association à l'échelle nationale entre la maladie de Parkinson et les particules fines aux États-Unis".

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