Ménopause : les cheveux et la salive, des indices de votre santé mentale
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Des travaux utiles pour identifier les femmes à risque de dépression et de déclin cognitif

Ces travaux suggèrent que les marqueurs de l'activation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien qui mesurent la sécrétion totale de cortisol sur plusieurs mois, c'est-à-dire le cortisol capillaire, sont intimement liés aux performances cognitives dans les tests d’attention et de mémoire de travail.

Les mesures de cortisol plus aigus, à travers le cortisol salivaire, seraient quant à elles, reliées à la gravité des symptômes dépressifs. "Ce travail fournit des preuves initiales reliant l'activation de [cet axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien] à plus long terme à une attention et à une mémoire plus faibles pendant la périménopause, observe le Dr Christina Metcalf, auteur principal de l’étude et professeur adjoint au département de psychiatrie de l'Université du Colorado. La chercheuse envisage de poursuivre ces travaux pour déterminer si la diminution de cet axe peut améliorer les fonctions cognitives comme l’attention et la mémoire.

De son côté, le Dr Stephanie Faubion, directrice médicale de la Menopause Society, estime, dans un communiqué, que cette étude pourra se réveler "utile à l'avenir pour identifier les patients qui présentent un risque plus élevé de dépression et de déclin cognitif".

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