Méningite à méningocoques : y penser et agir vite

« N’attendez pas d’être concerné pour vous informer, si j’avais eu ces informations, ma fille serait encore là ».C’est l’un des messages véhiculés par la Journée mondiale de lutte contre la méningite célébrée le 24 avril 2014 et organisée par le CoMO (Collectif des organisations de lutte contre la méningite).En effet, les méningites à méningocoques sont des infections bactériennes potentiellement foudroyantes et les drames évitables.

Quels sont les symptômes d’une méningite à méningocoques ?

Toutes les dix minutes dans le monde, une personne meurt d’une méningite bactérienne.

Parmi les survivants, 6 % ont des séquelles précoces et graves.

Les nourrissons sont 10 fois plus à risque de contracter une infection invasive à méningocoques que la population générale.

La méningite, maladie foudroyante peut conduire au décès en 24 heures après les premiers symptômes, lesquels ne sont pas spécifiques.

Ils ressemblent à ceux d’une grippe : fièvre, grosse fatigue, pâleur, maux de tête, douleurs articulaires, vomissements. Des symptômes spécifiques apparaissent plus tard : raideur de la nuque et purpura, c’est-à-dire l’apparition de taches rouges sur la peau.

Il s’agit d’une urgence absolue car la méningite peut engager le pronostic vital. Son taux de mortalité varie entre 5 à 10 % et ce malgré un diagnostic et un traitement précoces et appropriés. Les séquelles peuvent être aussi invalidantes : jusqu’à une personne sur cinq en souffrira à vie de séquelles invalidantes : problèmes neurologiques, surdité, insuffisance rénale, amputation.

Prévenir la méningite à méningocoques avec la vaccination

Outre la vigilance des parents face à des symptômes susceptibles d’évoquer une méningite, la mesure préventive la plus efficace est la vaccination. La France recommande depuis mi-2009 la vaccination contre le méningocoque C chez les enfants et adolescents âgés d’1 à 24 ans. Quant à la vaccination contre le méningocoque B rendue possible grâce à l’arrivée d’un nouveau vaccin, les recommandations sont pour l’instant limitées aux seules personnes à risques ou aux zones géographiques d’épidémie ou de survenue de « cas groupés ».

Pour en savoir plus : www.ensemblecontrelameningite.fr

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Source : Dossier de presse CoMO, 15 avril 2014.