Infection urinaire : attention à la fièvre !

Une infection urinaire, c’est souvent bénin
Une infection urinaire ou cystite, c’est une prolifération de bactéries dans la vessie. Une fois que l’urine est infectée, elle devient trouble, irritante. Cela donne une sensation d’envie d’uriner en permanence et des brûlures en urinant. Le traitement consiste à prendre des antibiotiques afin de détruire les bactéries infectant l’urine présente dans la vessie. Normalement, il n’y a pas de fièvre, car les bactéries restent dans l’urine de la vessie et n’en irritent que la surface. L’intérieur du corps ne réagit donc pas par une poussée de fièvre.
Une infection urinaire avec de la fièvre, c’est autre chose !
Quand on ressent des signes de cystite, brûlures en urinant, envie d’uriner constante, et qu’en plus, de la fièvre apparaît, il ne s’agit plus d’une cystite mais d’une pyélonéphrite, infection des reins. La présence de fièvre signifie que les reins sont touchés. Les bactéries ne sont pas restées cantonnées à la vessie, elles sont remontées jusqu’aux reins et sont en train de s’y multiplier et de les agresser. Cette complication déclenche une poussée de fièvre.
D’autres signes peuvent être associés à la fièvre, notamment des frissons, des douleurs d’un côté, des ballonnements, vomissements ou diarrhée.
Les reins étant des organes très précieux, il est essentiel de bien soigner une pyélonéphrite.
Cela dit, certaines pyélonéphrites sont dues à des bactéries venant d’ailleurs que de la vessie.
Les Solutions naturelles
La solution phytothérapie
La canneberge contient des proanthocyanidines qui empêchent les bactéries à l’origine des infections urinaires de se fixer sur les parois de la vessie. Ce fruit aide ainsi à prévenir les récidives de cystites.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : "La canneberge, un concentré d'antioxydants"
Les solutions 100% naturelles
La busserole se présente comme un arbuste aux feuilles vertes persistantes et aux baies rouges, dotée de propriétés diurétiques et anti-inflammatoires. Cette plante est traditionnellement utilisée comme traitement des infections urinaires, notamment en cas de cystite.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : Busserole
Infection urinaire et fièvre : il faut consulter un médecin
Le médecin demande une analyse d’urine et en attendant les résultats, prescrit un traitement antibiotique. Mais il fait plus que cela : il estime si la pyélonéphrite est compliquée, auquel cas la personne doit être hospitalisée. Il en est ainsi notamment pour une femme enceinte, une personne n’ayant qu’un seul rein fonctionnel, une personne greffée rénale, une personne séropositive pour le VIH, ou encore une personne souffrant de vomissements empêchant le traitement antibiotique en comprimés, ou une pyélonéphrite où les bactéries diffusent dans l’organisme...
En pratique, en cas d’infection urinaire, il faut penser à prendre sa température
Quand une personne souffre d’une infection urinaire, si elle perçoit un malaise, si elle a trop chaud, trop froid, des frissons, il faut penser à prendre sa température, et d’autant plus s’il s’agit d’un enfant très jeune, ne sachant pas forcément s’exprimer.
Au total, la plupart des infections urinaires ne se transforment heureusement pas en pyélonéphrites. L’idéal est d’avoir une bonne hygiène de vie permettant de prévenir une grande partie des infections urinaires donc des pyélonéphrites. Il s’agit de bien boire suffisamment d’eau, ce qui lave régulièrement la vessie par l’intérieur, de toujours s’essuyer de l’avant vers l’arrière aux toilettes, de manger suffisamment de fibres pour éviter la constipation, d’aller uriner dès que l’envie se fait sentir, de ne pas garder une serviette hygiénique en place trop longtemps, et d’éviter de porter des protège-slips au quotidien.