Fatigue, maux de dos, irritabilité : gare au burnout !

Des signaux pour reconnaître le burnout
Traduite littéralement, l'expression anglaise signifie "brûler toutes ses ressources". Le travailleur victime de burnout est en effet littéralement vidé de toute énergie physique, émotionnelle et intellectuelle. Il est totalement incapable de travailler, et le restera pendant plusieurs mois.
Fort heureusement, le burnout ne se déclare pas du jour au lendemain, mais s'installe peu à peu. De nombreux signaux permettent de repérer le pré-burnout et de renverser la vapeur.
Maux de dos, fatigue, irritabilité : danger de burnout !
Le burnout frappe souvent les gens les plus impliqués dans leur travail, que ce soit par vocation, ou parce que leur employeur se montre trop exigeant. Les victimes potentielles du burnout font plus que leurs heures, ramènent du travail chez elles, et veulent obtenir des résultats. En soi, rien de répréhensible. Mais petit à petit, elles deviennent incapables de cloisonner vie professionnelle et vie privée. De plus en plus nerveuses et irritables, elles éclatent à la moindre contrariété.
Ces signaux du burnout, repérables par l'entourage privé et professionnel, doivent agir comme un signal d'alarme, surtout s'ils marquent un changement dans le caractère du travailleur.
Peu à peu, des symptômes physiques apparaissent :
- fatigue persistante,
- sommeil perturbé,
- maux de dos,
- céphalées ou maux de tête,
- problèmes de digestion,
- troubles de l'appétit,
- diminution de la libido.
Des cercles vicieux se mettent en place : le travailleur se sent nul, dépassé par les événements, paniqué et impuissant. Il accumule les heures supplémentaires, mais son efficacité diminue, ce qui accroît la perte de confiance. Du coup, il perd le sommeil, et la fatigue le rend encore moins efficace, ce qui accroît son stress, et ainsi de suite. Au fil des mois, la situation s'aggrave, jusqu'à la crise de burnout, qui entraînera une incapacité de travail de plusieurs mois.
Contre le burnout : reprendre le contrôle de sa vie
A ce stade, la victime du burnout devra, pour s'en sortir, apprendre à gérer autrement sa relation au travail.
Or, effectué avant la crise, ce même travail permettra d'éviter le burnout et de restaurer, puis d'augmenter la qualité de vie.
Première étape : reconnaître que le burnout s'installe.
Ensuite, il faudra apprendre à travailler moins et mieux et à restaurer la séparation entre vie professionnelle et vie privée. Cela passe par l'instauration de pauses obligatoires, tant au sein de la journée de travail (étirements et exercices de respiration, "papoter" avec un collègue, mini-balade dans un parc) qu'en dehors (soirées, voire journées sans aucun travail, activités planifiées).
L'important est de voir ces moments de détente comme des rendez-vous avec soi-même, et de carrément les bloquer dans son agenda. Le travailleur devra également apprendre à gérer sa charge de travail : reconnaître ses limites et dire non lorsqu'une demande dépasse ces limites.
Une stratégie qui requiert l'implication de l'employeur.
#E#Heureusement, les entreprises prennent conscience du phénomène et créent des relais en leur sein pour accompagner les travailleurs en difficulté.