Des princesses réimaginées avec des courbes pour prôner l’acceptation de soi

Les princesses Disney - et leur silhouette filiforme - ont bercé notre enfance. Adepte du mouvement “Body Positive”, l’artiste australienne Ashleigh Beevers a réimaginé Blanche Neige, Belle et les autres avec des courbes pour nous aider à accepter notre corps.
Des princesses reimaginees avec des courbes pour proner l’acceptation de soi

Avoir des modèles aide à accepter son corps et ses différences. Mais que cela soit dans les pages des magazines, les films et les séries, on voit surtout de silhouettes vêtues de 34/36. Pas forcément facile de s’y retrouver, quand on sait qu’environ 40% des femmes font une taille 44 et plus en France. Plusieurs initiatives ont été mises en place pour améliorer l’"inclusivité".

Des mannequins loin des mensurations standards

Pour prévenir les troubles alimentaires et de l ’estime de soi, la législation française exige depuis mai 2017 que les mannequins présentent un certificat médical attestant de leur bonne santé avant de travailler. Pour l’obtenir, ces professionnels de l’image et des podiums doivent avoir un indice corporel supérieur à 18. Pour mémoire, un IMC “normal” - c’est-à-dire avoir un poids/taille qui assure un état de santé optimal - est situé entre 18,5 et 24,5

De plus, le texte de loi précise que les clichés à usage commercial doivent préciser 'photographie retouchée' si l'apparence corporelle des mannequins a été modifiée par un logiciel de traitement d'image "pour affiner ou épaissir leur silhouette".

Malgré ces éléments en place, les silhouettes des modèles restent très fines. Leur taille est généralement comprise entre 1,72 m et 1,81 m et leur poids entre 48 kg et 60 kg. On est bien loin des mensurations des Françaises. Selon une étude menée par ClicknDress, elles mesurent en moyenne 1,65 m pour 63 kilos, soit un IMC de 23.1.

Body Positive : mannequin grande taille et princesses “curvy” pour s’accepter

C’est face à ce manque de représentativité que le mouvement Body Positive est né en 1996. Les femmes à son origine - Connie Sobczak et Elizabeth Scott - souhaitaient lutter contre les diktats de l’apparence en mettant en avant un discours d'acceptation de soi et de bienveillance.

Avec des “égéries” comme la mannequin grande taille Ashley Graham, il est aujourd’hui très présent sur les réseaux sociaux. La dessinatrice australienne Ashleigh Beevers a souhaité apporter sa contribution avec ses crayons. Pour aider les femmes à assumer leurs formes et leurs différences, elle a tout simplement réimaginé leurs premiers modèles - c’est-à-dire les princesses Disney ! - avec des silhouettes plus pulpeuses et contemporaines.

Découvrez les nouvelles courbes de Blanche Neige, Belle et Ariel et les autres dans notre diaporama

Ariel

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Ariel se révèle également plus pulpeuse sous le crayon d'Ashleigh Beevers.

Blanche Neige

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Blanche Neige affiche des courbes plus naturelles grâce à l'imagination de la dessinatrice.

Raiponce

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Ashleigh Beevers a imaginé des formes plus généreuses pour Raiponce.

La Reine-Sorcière de Blanche Neige

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L'artiste australienne a aussi repensé certaines "méchantes" avec des physiques plus contemporains.

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Cruella

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Cruella n'a pas échappé à son coup de crayon...

Ursula

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...tout comme Ursula.

Les princesses curvy ont du succès

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Les dessins d'Ashleigh Beevers rencontrent beaucoup de succès sur les réseaux sociaux.

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Source : Site d'Ashleigh Beevers
Compte Instagram d'Ashleigh Beevers