La nouvelle technique de détatouage : l’extrusion des pigments

Près d’un quart de la population est tatouée et 30 % veulent enlever leur tatouage 5 à 10 ans plus tard. Pourquoi et comment procéder ? Quelles sont les techniques disponibles, les contraintes et les risques ? Le point avec le Dr Catherine de Goursac* sur la nouvelle technique d’extrusion des pigments.
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20 à 25% de la population est tatouée

La pratique du tatouage est un phénomène qui connaît une impressionnante progression : il y a une dizaine d’années, 10% des gens étaient tatoués, contre 20 à 25% aujourd’hui. Le problème est qu’un tatouage, c’est pour toujours. Il vieillit et se trouve souvent sur une zone que l’on ne veut pas montrer. Résultat, 30% des personnes qui se sont fait faire un tatouage souhaitent s’en débarrasser dans les 5 à 10 ans, et très souvent pour des raisons professionnelles. L’autre problème du tatouage est lié aux encres utilisées.

Les encres les plus dangereuses ont été interdites

« Lorsque l’on s’est aperçu que la pluspart des encres n’étaient pas inoffensives, Bruxelles a ordonné le retrait du marché des plus dangereuses d’entre elles. Ainsi, en théorie, les tatoueurs se fournissent dans des laboratoires possédant un label et attestant l’absence de ces encres toxiques », indique le Dr de Goursac. Mais en pratique, il est difficile de connaître leur composition exacte en l’absence d’un encadrement plus strict.

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Source : En collaboration avec le * Dr Catherine de Goursac, médecin esthétique, membre de la Société française de médecine esthétique, membre du conseil d'administration de l'Association française des médecins esthéticiens (AFME) (www.afme.org), membre du conseil d’administration de la Fédération Syndicale de Médecin Esthétique et secrétaire de l'Association française d'anti-aging.