Contrefaçon de médicaments : la distribution pharmaceutique nous protège
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Achats à hauts risques sur Internet

Mais demain ? Avec l'Europe élargie à 25 pays, dont certains ont des frontières communes avec la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie, connues pour être le siège de grands contrefacteurs et où les vrais médicaments sont moins coûteux qu'en France, on peut redouter des trafics à grande échelle sous couvert d'exportations légales. Les achats sur Internet, en particulier de produits d'automédication que rien n'interdit, sont aussi potentiellement à risque… Mieux vaut prendre les devants. Les pouvoirs publics, en coopération avec les entreprises du médicament, ont déjà renforcé les deux armes de la lutte contre la contrefaçon : l'information et la répression. Les laboratoires pharmaceutiques* mettent aussi en place des dispositifs anti-contrefaçon : des changements de forme, de taille et de couleur des médicaments pour compliquer la tâche des faussaires ; des hologrammes sur les emballages ; des puces électroniques dotées d'un numéro unique ; des encres à couleurs changeantes impossibles à copier (comme sur les billets de banque), etc. Pas de risque dans les pharmacies françaises La contrefaçon peut prendre des formes diverses : certains médicaments contiennent le ou les bons principes actifs mais sous-dosés (donc inefficaces). D'autres ne contiennent strictement rien, ou alors des impuretés des produits différents de ceux annoncés sur la boîte, voire des substances toxiques. Ce sont généralement des (fausses) spécialités chères indiquées dans des maladies graves comme le sida ou bien des médicaments « de confort » non remboursés (contre le dysfonctionnement érectile par exemple), ou encore des médicaments détournés de leur indication initiale et dangereux (stéroïdes, anabolisants…). En France, pas de risque : tous les médicaments vendus en pharmacie sont des « vrais »…* En particulier Pfizer, très touché par les contrefaçons de Viagra®.

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Source : Bien-être et santé n°242, juin 2007.