Allergie au pollen, mais quel pollen ?

Publié par Marion Garteiser
le 29/03/2012
Maj le
3 minutes
jolie fille dans le parc, éternuer, avoir des allergies de printemps
Autre
L’allergie au pollen touche actuellement environ 25% de la population et est responsable de rhinites appelées aussi « rhumes des foins », de conjonctivites, de crises d’asthme… Tous ces symptômes gênants et potentiellement graves peuvent durer plusieurs mois et engendrent de la fatigue, ce qui n’est pas sans effet sur la vie quotidienne. Parmi les allergènes respiratoires, on trouve bien sûr en première ligne les pollens. Mais tous ne sont pas allergisants et n’ont pas le même impact selon les personnes. Alors quelles sont les plantes dont le pollen déclenche ces allergies ? Et comment les éviter ?

Allergie aux pollens d'hiver : aulne, if et noisetier

Ces trois plantes pollinisent en début d'année, entre fin janvier et fin mars. En général les quantités de pollen que l'on trouve dans l'air sont relativement basses, donc peu de personnes souffrent d'allergies sévères à cette période de l'année. Cela peut cependant arriver !

Par ailleurs, il faut rappeler que l'aulne et le noisetier appartiennent à la même famille que le bouleau. Une personne allergique à cet arbre peut donc présenter des symptômes quand il y a beaucoup de pollens de noisetier ou d'aulne dans l'air environnant.

Quelles zones éviter pour échapper aux allergies en hiver ?

  • L'aulne pousse surtout le long des étangs et cours d'eau, ou dans des bois humides.
  • L'if est présent avant tout dans les parcs et des jardins, il est rare à l'état sauvage.
  • Le noisetier est aussi très répandu. Vous le trouverez dans des sous-bois et les clairières. Certaines variétés sont aussi cultivées en jardin pour leurs fruits, ou en parc pour leur apparence décorative.

Allergie aux pollens de printemps : bouleau, charme et frêne

La plus importante des plantes allergisantes au printemps, c'est le bouleau. Ces jolis arbres à écorce blanche libèrent en effet dans notre air des quantités astronomiques de grains de pollen, et sont aujourd'hui des plus allergisants.

Le pollen de bouleau , de charme et de frêne se trouve dans l'air entre mi - mars et fin avril.

Quelles zones éviter pour échapper aux allergies au printemps ?

  • Le bouleau est présent dans de nombreuses forêts.
  • Le charme pousse dans les bois, fourrés et haies.
  • Le frêne se trouve essentiellement dans des forêts.

Allergies aux pollens d'été : armoise, châtaignier et graminées

Dans cette catégorie, les graminées occupent clairement la première place. Elles sont les plus grandes pourvoyeuses de grains de pollen dans notre air, et leur saison est longue, de fin mai à fin juillet en général.

N'oublions cependant pas le châtaignier, présent en plus faibles quantités mais qui cause tout de même des allergies, entre mi-juin et fin-septembre.

Citons enfin l'armoise, mauvaise herbe très commune et envahissante. Elle pollinise essentiellement au mois d'août.

Quelles zones éviter pour échapper aux allergies en été ?

  • L'armoise pousse au bord des chemins ou dans les terrains vagues ou peu entretenus.
  • Le châtaignier est présent dans les sous-bois, mais aussi souvent dans les parcs ou le long des allées.
  • Les graminées sont évidemment légion dans les champs de céréales, mais on en trouve aussi dans toutes les prairies et au bord des chemins.

Autres conseils pour diminuer l’impact des allergies aux pollens

  • Rincez-vous les cheveux si possible avant de vous coucher pour éviter aux pollens accumulés tout au long de la journée de se déposer sur votre oreiller ou portez un chapeau quand vous sortez.
  • Evitez de vous frotter les yeux et mettez des lunettes de soleil pour vous promener.
  • Essayez de diminuer votre consommation de tabac si vous le pouvez pour moins irriter vos bronches qui seront alors moins réactives aux allergènes.
  • Evitez de tondre la pelouse ou portez un masque quand vous jardinez.
  • Aérez votre chambre tôt le matin.
  • Evitez de faire sécher votre linge à l'extérieur.
  • En voiture, roulez avec les fenêtres fermées.
  • Pensez à réévaluer régulièrement votre traitement avec votre médecin, surtout si vous dormez très mal, que vous êtes de plus en plus gêné pour respirer.
  • Si vous partez en vacances, optez si possible pour le bord de mer où la concentration en pollens est plus faible.

Sources

RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) www.pollens.fr

AFPRAL (Association Française pour la Prévention des Allergies) www.allergies.afpral.fr  

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