Acné : pas de Roaccutane® en cas de dépression

Le Roaccutane®, médicament indiqué contre l'acné sévère, ne doit pas être prescrit à des personnes ayant des antécédents psychiatriques, comme une dépression par exemple. Ce médicament fait l'objet d'une surveillance renforcée en raison de ses effets secondaires parfois dangereux.
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Roaccutane® : médicament contre l'acné sévère

L'acné est une affection très fréquente chez les adolescents. Parfois légère, elle peut cependant devenir très handicapante lorsque le visage se retrouve très largement atteint par cette multitude de boutons et points noirs disgracieux. Les traitements existent pour aider les jeunes à passer ce cap plus ou moins difficile. En fonction du degré de l'acné, des applications locales (crème, gel, pommade…) sont proposées, accompagnées de conseils d'hygiène (nettoyage de peau, cosmétiques à éviter et à privilégier, etc.). Il existe également pour les formes modérées d'acné des médicaments sous forme de comprimés, à base d'antibiotiques ou de zinc. Dans les cas les plus graves, on recourt à l'isotrétinoïne ou Roaccutane®, dont il existe aujourd'hui des génériques portant d'autres noms (Curacne®, Procuta®, Contracné®).

Quelles sont les précautions d'emploi du Roaccutane® en cas d'acné sévère ?

Ce traitement est utilisé depuis une vingtaine d'années maintenant et se révèle généralement très efficace. Cette molécule agit en inhibant la sécrétion de sébum par les glandes sébacées, lesquelles, sous l'influence de la poussée hormonale de la puberté, ont tendance à produire trop de sébum, substance qui a alors du mal à s'évacuer et qui favorise la formation de boutons. Seulement voilà, le Roaccutane® et ses génériques présentent des effets secondaires et nécessitent des précautions d'emploi très strictes. C'est pourquoi ils sont exclusivement réservés aux acnés sévères.

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Source : Communiqué de presse de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) du 22 novembre 2007.