Scarlatine : inflammation de la gorge et éruption cutanée

La scarlatine est une maladie infantile caractérisée par une inflammation aiguë de la gorge et une éruption cutanée de couleur rouge.Le traitement de la scarlatine vise principalement à prévenir les complications.
Sommaire

Premier signe de la scarlatine : une inflammation de la gorge

La scarlatine, aussi appelée fièvre écarlate. 

Elle débute généralement par une inflammation aiguë de la gorge : les petits patients sont fiévreux et leur température grimpe rapidement, ils ont mal à la gorge, les amygdales enflammées et des ganglions douloureux dans le cou. Ils peuvent aussi être nauséeux et avoir des maux de tête.

Une éruption cutanée sur la poitrine

C’est lors du deuxième jour que se manifeste généralement le symptôme le plus typique de la scarlatine : une éruption cutanée rougeâtre sur la poitrine. Les petits boutons présentent un aspect rugueux mais ne démangent pas.

Progressivement, cette éruption va se propager à d’autres parties du corps, principalement les aisselles et l’aine. Elle s’apaisera après une semaine. La peau peut peler 2 à 3 semaines plus tard.

La « langue fraise » ou « framboise » est le troisième symptôme de la scarlatine : trois jours après l’apparition d’un dépôt blanc sur la langue, celle-ci devient épaisse, rugueuse et rouge.

A l’origine de la scarlatine ? Un streptocoque

C’est une infection par des streptocoques du Groupe A qui est à l’origine de la scarlatine.

La contamination bactérienne se produit via la salive ou la morve d’un patient, par exemple en éternuant ou en buvant dans le même verre. Elle peut aussi s’effectuer via les mains, quand celles-ci pèlent.

La meilleure façon de ne pas être contaminé(e) est de se laver souvent les mains et de ne partager ni couverts ni assiettes ni verres.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : http://www.cdc.gov/ncidod/dbmd/diseaseinfo/scarletfever_g.htm et Anouk Vanlander, Vlaamse Wetenschappelijke Vereniging voor Jeugdgezondheidszorg (www.vwvj.be)