Les jeux vidéo qui font bouger nos enfants sont efficaces !

Les jeux vidéo ont mauvaise, voire très mauvaise réputation auprès des professionnels de santé. Ces programmes nous encouragent, enfants et adultes, à passer plus de temps assis passivement devant un écran. Mais cette idée n'est peut-être pas plus qu'un cliché...
Sommaire

Des jeux vidéo qui font bouger

En effet, la dernière génération de consoles de jeu qui est arrivée sur le marché permet d'utiliser des accessoires qui rendent le mouvement nécessaire pour jouer aux jeux vidéo. Les gestes du joueur sont repérés par la machine, qui les traduit à l'intérieur du jeu. Par exemple, le joueur fait le geste nécessaire pour lancer une boule de bowling, et la boule qui est sur l'écran de déplace en conséquence.

Il existe d'autres jeux du même genre, qui demandent au joueur de danser, de boxer, de courir sur place, etc.

Bouger devant un écran, ça marche aussi !

Une étude américaine récente vient de montrer que ces jeux vidéo sont efficaces pour augmenter la quantité de calories consommées par l'organisme.

Pour certains jeux, l'énergie dépensée même est plus importante que celle que l'on brûle en marchant sur un tapis roulant.

Les jeux vidéo ont donc aussi la capacité de faire bouger les gens, y compris les jeunes. Et ce, tout en restant populaires... C'est d'ailleurs peut-être une leçon encore plus importante. En effet, les chercheurs ont testé des jeunes et des enfants de toutes tailles; certains étaient en surpoids ou obèses.

Et si tous les enfants ont déclaré aimer les jeux qui les faisaient bouger, ceux qui étaient en surpoids les ont encore plus appréciés que les autres. Les parents peuvent donc utiliser les jeux vidéo pour faire bouger les enfants... Mais à certaines conditions.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Bailey, B. Archives of Pediatric & Adolescent Medicine, mars 2011.