Don d’organes : indiquez votre position à vos proches !

« Le don d’organes est un magnifique acte de générosité que chacun peut ne pas vouloir faire. Encore faut-il le faire savoir ! » Partant de ce principe, la Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux (FNAIR) a présenté un nouveau projet de décret offrant la possibilité aux personnes qui refusent le prélèvement d’organes de consigner leur position pas écrit.
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Don d’organes : consentement présumé

Faute de greffons suffisants (chaque année en France, ne trouvant pas de don d’organes compatibles plus de 200 personnes meurent), un amendement adopté en décembre 2015 renforce le principe du consentement présumé en spécifiant que ce n’est pas aux proches ou à la famille du défunt de décider à sa place. Celui-ci a été critiqué, mais dans la pratique, avant d’entreprendre un prélèvement, les équipes médicales consultent toujours l’entourage du défunt pour s’assurer qu’il n’avait pas manifesté d’opposition au don ou qu’il avait confirmé son accord pour le don d’organes. Cela dit, dans un tiers des cas, la famille refuse le don faute de connaitre la position du défunt, ce qui accentue la pénurie de greffons.

Le refus au don d’organes pourrait être consigné par écrit

Pour limiter ces situations renforçant les difficultés et la douleur des proches, il est indispensable d’engager le dialogue, c'est-à-dire d’inciter chacun à parler à sa famille et/ou à ces proches de sa position par rapport au don d’organes. En effet, outre l’inscription sur le registre des refus (dont les modalités ont été simplifiées : www.dondorganes.fr, onglet « Exprimer son choix »), il est essentiel d’indiquer clairement à son entourage si l’on est pour ou contre donner ses organes, puisque son avis continue à faire foi. C’est dans ce contexte et à l’occasion de la 16e édition de la « Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs » du 22 juin 2016, que la FNAIR propose comme alternative à l’inscription sur le registre des refus, d’exprimer ce refus en le communiquant par écrit à sa famille. Et dans le cas où ce témoignage écrit ne serait pas accessible, « les proches ou la personne de confiance qui font valoir une opposition au prélèvement qu’aurait manifesté oralement de son vivant la personne décédée, auront à faire une transcription écrite de ce témoignage, datée et signée par eux-mêmes et par l’équipe de coordination ».

Pour en savoir plus sur le don d’organes : www.dondorganes.fr.

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Source : Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux (FNAIR), communiqué de presse du 20 juin 2016.