Reiki, une méthode japonaise qui équilibre les énergies vitales et gagne sa place dans les médecines douces

Une approche énergétique en parfaite complémentarité
Le Reiki, dont le nom associe "rei" (universel) et "ki" (énergie vitale), est une pratique née au Japon au début du 20ème siècle sous l'impulsion de Mikao Usui, maître de méditation japonais. Sa philosophie repose sur un principe fondamental : l'énergie universelle circule en chacun de nous, et son équilibre est synonyme de santé. Le praticien, formé à cette discipline, devient un canal permettant à cette énergie de circuler vers le receveur par l'imposition des mains.
Cette pratique n'a jamais prétendu se substituer aux soins médicaux conventionnels. Son rôle est d'accompagner, de soutenir et d'optimiser le processus de guérison naturel du corps. Un praticien de Reiki sérieux ne suggérera jamais d'abandonner un traitement médical en cours. "Le Reiki n'est pas un remède miracle, mais un complément qui peut faciliter la récupération et améliorer la qualité de vie durant une période de soin", précise la Fédération Française de Reiki Traditionnel.
La force du Reiki réside dans son approche holistique: il ne cible pas uniquement les symptômes physiques, mais considère la personne dans sa globalité – corps, émotions, mental et esprit. Cette vision intégrative résonne particulièrement avec les tendances actuelles de la médecine, qui reconnaît de plus en plus l'importance des interactions entre ces différentes dimensions dans le processus de guérison.
Un allié face aux traitements lourds : l'exemple de l'oncologie
Les patients confrontés à des traitements comme la chimiothérapie témoignent souvent d'une amélioration significative de leur qualité de vie lorsqu'ils bénéficient de séances de Reiki en parallèle. Une étude menée au Hartford Hospital (Connecticut) auprès de patients sous chimiothérapie a montré une diminution moyenne de 31% de la douleur, 43% de l'anxiété et 45% de la fatigue après des sessions de Reiki.
Les effets secondaires comme les nausées, vomissements et l'épuisement chronique, qui sont souvent un fardeau aussi lourd que la maladie elle-même, semblent s'atténuer significativement. Au-delà des symptômes physiques, le Reiki apporte un soutien émotionnel précieux durant cette période éprouvante. La profonde relaxation induite par les séances aide à réduire l'anxiété et favorise un état d'esprit plus positif face au traitement.
En France, cette complémentarité commence à être reconnue institutionnellement. L'Hôpital de la Timone à Marseille et la Clinique de Bois Bernard dans le Pas-de-Calais, entre autres, proposent désormais des séances de Reiki en accompagnement des soins conventionnels. À l'international, cette intégration est encore plus marquée, notamment aux États-Unis où des établissements comme le Children's Hospital de Boston ont formé leur personnel soignant à cette pratique.
Un oncologue du Centre hospitalier de Dieppe confiait récemment : "Nous observons que les patients qui bénéficient de séances de Reiki en complément de leur chimiothérapie semblent mieux tolérer les traitements et maintenir un meilleur moral. Bien que nous ne puissions l'expliquer scientifiquement de façon exhaustive, les bénéfices sont tangibles et justifient pleinement l'intégration de cette approche."
Le reiki comme outil de libération émotionnelle et de récupération physique
Le corps garde la mémoire de nos traumatismes, créant parfois des blocages énergétiques qui se manifestent sous forme de tensions physiques ou de schémas émotionnels répétitifs. Le Reiki, par son action de rééquilibrage énergétique, peut favoriser la libération de ces nœuds émotionnels et compléter efficacement un travail psychothérapeutique.
"Le Reiki nous aide à accéder à des émotions parfois difficilement verbalisables," explique une psychologue clinicienne qui collabore avec des praticiens Reiki. "Certains patients bloqués dans leur thérapie verbale constatent des déblocages significatifs après quelques séances de Reiki, comme si cette approche contournait les résistances intellectuelles pour parler directement au corps et aux émotions."
En contexte post-opératoire, les bénéfices sont également notables. La récupération après une intervention chirurgicale peut être accélérée par des séances douces qui stimulent la circulation énergétique et favorisent la cicatrisation. Des études préliminaires suggèrent une diminution des douleurs post-opératoires et une réduction du temps d'hospitalisation chez les patients ayant reçu du Reiki en complément des soins standards.
Les kinésithérapeutes constatent également l'intérêt d'associer le Reiki à leurs techniques. La profonde détente musculaire obtenue facilite leur travail de rééducation et potentialise leurs résultats. Un patient détendu et confiant progresse plus rapidement dans sa rééducation qu'un patient stressé et contracté.
Une collaboration prometteuse entre médecines conventionnelle et énergétique
L'intégration harmonieuse du Reiki dans le parcours de soins nécessite une communication transparente entre tous les acteurs. Le praticien Reiki doit connaître ses limites et travailler en concertation avec les professionnels de santé qui suivent le patient. Réciproquement, les médecins gagnent à s'informer sur cette pratique pour mieux comprendre comment elle peut compléter leurs propres interventions.
Aux États-Unis, certaines facultés de médecine et écoles d'infirmières intègrent désormais des modules d'information sur les thérapies complémentaires, dont le Reiki. Cette évolution témoigne d'une reconnaissance croissante de leur potentiel. En France, bien que plus timide, ce mouvement s'amorce également, avec des conférences organisées en milieu hospitalier et des formations continues proposées aux soignants.
Au quotidien, le Reiki s'avère un précieux outil de gestion du stress et de prévention. Une pratique régulière, même sous forme d'auto-traitement après une formation appropriée, peut contribuer à maintenir l'équilibre du système nerveux et renforcer l'immunité. Dans notre société où le stress chronique est devenu un facteur majeur de nombreuses pathologies, cette dimension préventive mérite toute notre attention.
Le chemin vers une intégration plus systématique du Reiki dans notre système de santé reste jalonné de défis. Des études scientifiques plus nombreuses et rigoureuses sont nécessaires pour convaincre les plus sceptiques. Cependant, les témoignages des patients et l'ouverture croissante du corps médical suggèrent que cette pratique énergétique millénaire a définitivement sa place aux côtés de la médecine moderne, non comme une alternative, mais comme un complément enrichissant l'expérience globale du soin.