Cancer du col de l'utérus : la prévention est possible avec le test HPV !

En France, plus de 3.000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont dépistés chaque année, et près de 1.000 femmes en décèdent. Pourtant, le cancer du col de l'utérus peut facilement être prévenu par la vaccination des jeunes filles contre les papillomavirus et par la réalisation d'un frottis associé à un test HPV.

Cancer du col de l’utérus : prévention vaccinale et dépistage précoce par frottis

Le cancer du col de l'utérus est l'un des premiers dont on ait identifié la cause : le papillomavirus (HPV), un virus très fréquent et sexuellement transmissible.

La prévention repose sur la vaccination des jeunes filles contre les papillomavirus, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus.

Le dépistage quant à lui se fonde sur le frottis, qui révèle des anomalies et éventuellement la présence de cellules précancéreuses, et sur le test HPV, qui permet en complément de détecter la présence du virus HPV avant que les anomalies n'apparaissent. C'est ainsi que la combinaison du frottis et du test HPV améliore considérablement la fiabilité du dépistage.

Les possibilités de prévention de ce cancer sont donc réelles, via la vaccination et un dépistage régulier des femmes, même des femmes vaccinées. En effet, si les anomalies du col de l'utérus sont détectées précocement, les chances de succès du traitement sont proches de 100%.

Il est essentiel d'améliorer les connaissances des femmes sur ce cancer et de les inciter à se faire dépister régulièrement. C’est pourquoi l’Assurance maladie a mis en place un dépistage organisé, invitant toutes les femmes de 25 à 65 ans à réaliser un frottis tous les trois ans. Rappelons que la vaccination ne dispense pas du frottis car elle ne protège que contre 70% des cancers du col de l’utérus.

Le cancer du col de l'utérus en 7 points

  • Le cancer du col de l'utérus n'est pas une fatalité. Au contraire, on peut l'éviter !
  • Si les anomalies du col de l'utérus sont détectées précocement, les chances de succès du traitement sont de 100%.
  • La plupart des femmes sont un jour ou l'autre infectées par le papillomavirus, mais la plupart d'entre elles élimineront naturellement le virus. C'est seulement si l'infection HPV persiste pendant plusieurs années qu'il existe un risque de développer un cancer du col de l'utérus.
  • Encore actuellement, de nombreuses femmes ne sont pas dépistées régulièrement pour déceler la présence du virus HPV.
  • Pourtant, le dépistage est simple : il se fonde sur le frottis (examen des cellules) et le test HPV, ce dernier permettant de détecter la présence du virus HPV avant même que les anomalies n'apparaissent.
  • L'association du frottis et du test HPV est très performante, permettant d'améliorer considérablement la fiabilité du dépistage du cancer du col de l'utérus.
  • Le vaccin contre les papillomavirus s’adresse aux jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. Il ne dispense pas des frottis, à faire tous les trois ans à partir de l’âge 25 ans.
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Source : HAS, « Dépistage et prévention du cancer du col de l’utérus », mise à jour juin 2013, http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1623735/fr/depistage-et-prevention-du-cancer-du-col-de-l-uterus. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015, Ministère de la santé, http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Calendrier_vaccinal_2015.pdf.