Dystonies : des maladies neurologiques handicapantes

Très diverses dans leurs manifestations, les dystonies, ces maladies neurologiques sont handicapantes.Leur prise en charge est délicate, mais des solutions peuvent être proposées aujourd’hui aux patients souffrant de dystonie.
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Sommaire

Quelles sont les différentes formes de dystonie ?

La dystonie est à la fois un symptôme – des contractions involontaires et prolongées des muscles d’une ou de plusieurs parties du corps, engendrant des attitudes anormales – et le nom d’un groupe de maladies appelées dystonies.

Même si ces maladies neurologiques sont rares, il en existe vingt-trois formes, divisées en :

  • Dystonies focales, les plus répandues, localisées à un seul groupe musculaire, dont l’origine reste inconnue.
  • Dystonies secondaires à une pathologie comme un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme cérébral .
  • Dystonies génétiques, souvent généralisées, apparaissant dans l’enfance ou l’adolescence.

    Les personnes porteuses d’un gène ayant subi des mutations ont une probabilité de 50 % de le transmettre à leurs enfants.

Dystonies : des symptômes variables

Les symptômes varient donc beaucoup.

Voici des exemples de dystonies focales :

  • Blépharospasme

    Les paupières se ferment de manière répétée et incontrôlable quelques secondes à plusieurs minutes.

  • Torticolis spasmodique, ou dystonie cervicale

    Les spasmes forcent le cou à se pencher d’un côté, vers l’avant ou l’arrière, et il reste bloqué.

  • Crampe du musicien, de l’écrivain ou du sportif

    Les muscles de la main, du poignet ou des joues se contractent au moment d’écrire ou de jouer.

  • Dystonie oromandibulaire

    Les muscles des mâchoires font des mouvements involontaires (dents serrées ou bouche ouverte).

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Source : "Dystonies de la rééducation aux traitements", article du Magazine Bien-Etre & Santé n°308 de février 2014