Chez les personnes âgées, un mauvais sommeil pourrait impacter le cerveau

Dans une étude publiée le 4 décembre 2023 dans la revue Journal of the American Medical Association, des chercheurs ont suggéré qu’une durée de sommeil inégale chaque nuit impacterait négativement le cerveau des personnes âgées.
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La démence concerne à l’échelle mondiale plus de 60 millions de personnes. 60 à 80 % seraient du fait de la maladie d’Alzheimer (MA). La démence résulte de différentes maladies qui détériorent les cellules cérébrales. A long terme, les symptômes propres à la démence s’aggravent allant de simples trous de mémoires à des oublis récurrents, des difficultés à se situer dans l’espace ou encore une perte de la notion du temps.

Les facteurs prédisposant à la démence sont multiples bien que l’on ne sache pas précisément la cause de la démence. « Des études cliniques observationnelles démontrent que de nombreux événements précèdent déclin cognitif, y compris les dépôts d'amyloïde β qui apparaissent au moins 15 ans avant l'apparition du déficit cognitif clinique », ont déclaré des chercheurs dont l’étude a été récemment publiée dans la revue Journal of the American Medical Association.

Dans le cadre de leurs travaux, l’objectif a été de déterminer les processus susceptibles de prédire l’évolution de la maladie (ici, de la démence) dans le but de se diriger vers la voie, la plus efficace possible, pour une intervention thérapeutique. Car à ce jour, aucun traitement n’a été conçu pour soigner ou prévenir la démence.

Mauvais sommeil : peut-il favoriser la démence ?

Les bienfaits du sommeil sur le corps ne sont plus à démontrer. En revanche, des travaux sont encore en cours en ce qui concerne l’impact d’un sommeil de mauvaise qualité sur l’organisme. « Les perturbations du sommeil ont longtemps été associées à la démence, selon des études, indiquant que jusqu'à 90 % des patients souffrent de troubles du sommeil avant l'apparition des symptômes cardinaux de la maladie », ont déclaré les chercheurs. « Bien que l'on ait initialement cru que cette association reflétait la dégénérescence progressive des centres de régulation du sommeil dans le cerveau, des études plus récentes suggèrent que les perturbations du sommeil pourraient influencer l'évolution pathologique de ces troubles démentiels. »

Par ailleurs, l’équipe a expliqué qu’une courte durée de sommeil a été associée à un risque accru de troubles cognitifs chez les adultes vieillissants, en bonne santé.

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