Près d’1 femme sur 4 est susceptible de développer une arythmie cardiaque après la ménopause
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Une étude sur 83 700 femmes

Plusieurs facteurs sont associés au risque cardiovasculaire comme le stress ou la consommation d’alcool.

Des chercheurs du Santa Clara Valley Medical Center (Californie) et de l’Université de Washington (Seattle) dont l’étude a été publiée dans la revue Journal of the American Heart Association ont découvert qu’après la ménopause, 1 femme sur 4 est susceptible de développer une arythmie cardiaque après la ménopause.

Et surtout, l’insomnie et le stress favorisent, toujours après la ménopause, les troubles du rythme cardiaque.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié les données de 83 736 femmes âgées de 50 à 79 ans, ayant renseigné par questionnaire les événements stressants de leur vie.

Insomnie et stress : facteurs favorisant une arythmie cardiaque chez la femme

« Parmi les 8 prédicteurs psychosociaux individuels testés, l'insomnie et les événements stressants de la vie étaient les plus fortement associés à une incidence accrue de fibrillation auriculaire (FA) » précise l’étude.

A savoir, une fibrillation auriculaire se caractérise par une activité électrique anarchique et rapide du muscle des oreillettes (cavités supérieures du cœur).

« Nos résultats s’ajoutent au nombre croissant de preuves montrant une association étroite entre la FA et le spectre des facteurs de risque psychosociaux, soulignant le rôle important des facteurs de risque liés à la santé mentale dans la physiopathologie de la FA et les stratégies de lutte. D'autres études élucidant la relation et atténuant les risques d'exposition chronique aux facteurs de stress psychosociaux et à la FA sont justifiées » ont conclu les chercheurs.

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