Cancer du pancréas : 10 facteurs de risque à repérer

Le cancer du pancréas n’est pas le cancer le plus fréquent en France : il est en effet le 9ᵉ chez les hommes et 7ᵉ chez les femmes. Toutefois, il est particulièrement inquiétant, car il peut rester “silencieux”, très longtemps. En effet, à un stade précoce, la tumeur ne provoque aucun symptôme identifiable. Elle est ainsi souvent diagnostiquée à un stade avancé, réduisant les chances de survie. La survie à 5 ans après un diagnostic est inférieure à 3,5%, selon l’association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie.

Cancer du pancréas : des signes qui apparaissent tardivement

"Un cancer du pancréas est une maladie des cellules du pancréas. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne (ou cancer)”, précise l’institut national du cancer. Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’un adénocarcinome canalaire pancréatique. C’est-à-dire que la tumeur se développe à partir des cellules exocrines devenues anormales.

Si les symptômes de la maladie apparaissent le plus souvent tardivement, certains signes peuvent alerter : 

• une perte de poids ;
• une perte d’appétit ;
• des troubles de la digestion ;
• une faiblesse généralisée ;
• des douleurs abdominales et/ou du dos ;
• une fatigue récurrente inexpliquée ;
• une jaunisse pouvant être accompagnée de démangeaisons.

Les causes du développement d’une tumeur cancéreuse au niveau du pancréas ne sont pas connues avec certitude. Toutefois, les professionnels de santé et les chercheurs sont parvenus à identifier plusieurs facteurs de risques. 

"Un facteur de risque est quelque chose qui accroît le risque d’apparition du cancer. Ce peut être un comportement, une substance ou un état. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque, mais il arrive que le cancer du pancréas se développe chez des personnes qui ne présentent aucun des facteurs de risque décrits", rappelle la société canadienne du cancer sur son site internet.