Cancer du sein : de nouveaux gènes potentiellement responsables découverts

Une étude récente publiée dans Nature Genetics a permis de découvrir au moins 4 nouveaux gènes associés à un risque de développer un cancer du sein. Une découverte importante puisque cela permettrait de pouvoir davantage affiner les stratégies de prévention et de dépistage de la maladie. E-Santé fait le point.
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Le cancer du sein est le deuxième cancer le plus répandu en France et est la première cause de décès par cancer chez la femme.

Chaque année, 49 000 nouveaux cas sont détectés dans l’hexagone et 12 000 décès sont recensés.

Le New England Journal of Medecine estime que près d'une femme sur huit sera confrontée au cours de sa vie à un cancer du sein.

Cancer du sein : au moins 4 nouveaux gènes probablement en cause découverts

Une étude récente réalisée au Royaume-Uni a permis de découvrir au moins 4 nouveaux gènes qui pourraient être impliqués dans l’apparition du cancer du sein.

« Les tests génétiques actuels pour le cancer du sein ne prennent en compte que quelques gènes à haut risque, tels que BRCA1, BRCA2 et PALB2. Cependant, ces gènes n’expliquent qu’une minorité du risque génétique, ce qui suggère que d’autres gènes doivent encore être identifiés » explique le communiqué publié suite à l’étude.

Les scientifiques ont alors étudié les données génétiques de 26 368 femmes atteintes d’une tumeur mammaire maligne et 217 673 femmes non atteintes provenant de huit pays d’Europe et d’Asie. 

Les résultats publiés expliquent qu’au moins 4 nouveaux gènes associés au risque de cancer du sein ont été découverts.

L’étude a permis également de démontrer des évidences d’association pour plusieurs autres gènes : « L’identification de ces nouveaux gènes contribuera à notre compréhension du risque génétique de cancer du sein. Ces nouvelles connaissances permettront d’améliorer la prédiction du risque en identifiant mieux les femmes présentant un risque plus élevé de la maladie. Par conséquent, les approches de dépistage du cancer du sein, de réduction du risque et de la prise en charge clinique s’en trouveront plus judicieuses » précise le communiqué.

Bien que les résultats obtenus doivent être confirmer dans d’autres ensembles de données, cette découverte importante permet d’ouvrir la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques.

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