Complément en testostérone, pour qui et pourquoi ?

La testostérone est une hormone sexuelle masculine très active. Elle fait d'ailleurs partie des substances dopantes interdites chez les sportifs. Mais contre le vieillissement, quel serait l'intérêt d'un complément en testostérone ? Le point sur cette question débattue lors du récent congrès de la Société française de médecine esthétique, avec le Dr Catherine de Goursac*.
© Fotolia
Sommaire

Quels sont les hommes susceptibles de bénéficier d'un complément en testostérone ?

Dr de Goursac : Une complémentation en testostérone peut être proposée à des hommes qui présentent des signes évoquant un déficit en cette hormone. Les symptômes cliniques d'un manque de testostérone sont principalement les suivants : fatigue, perte d'énergie, détérioration du sommeil, troubles cognitifs, baisse de la libido, troubles de l'érection, prise de poids, diminution de la masse musculaire. Cependant, ces signes ne sont pas spécifiques et donc ne suffisent pas pour décider d'un complément : il faut constater la carence en testostérone en mesurant précisément son taux sanguin.

Quel est le rôle de la testostérone ?

Dr de Goursac : Le Pr Legros, endocrinologue en Belgique, nous a fait un récapitulatif des impacts de la testostérone sur l'homme. Chez l'homme, la testostérone intervient sur l'humeur (énergie accrue), la peau, les cheveux (en négatif car la testostérone peut les faire tomber). Cette hormone est l’hormone du désir (elle joue sur la libido et l’érection). Elle joue également un rôle au niveau du foie (augmentation de la synthèse de différentes protéines), elle protège de l’ostéoporose, elle intervient dans l’augmentation de la masse musculaire et dans la production d'érythropoïétine (raisons qui expliquent sa grande popularité chez les sportifs)

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Congrès de la Société française de médecine esthétique, octobre 2007.