Vaccins : l’aluminium peut-il être toxique ?
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Aluminium : il peut persister très longtemps dans l’organisme

Après avoir injecté des particules d’aluminium à des souris, le chercheur s’est aperçu que, dans les heures qui suivent, la moitié d’entre-elles s’échappent du muscle de l’animal et se retrouvent dans les ganglions lymphatiques, « l’autoroute des cellules immunitaires phagocytes », souligne-t-il.

Elles atteignent ensuite le sang puis la rate et, au bout de trois mois, une petite quantité, associée à des cellules de l’immunité mais aussi des neurones, peut être décelée au niveau cérébral, plus particulièrement dans la substance grise.

Autre découverte : après une vaccination, un granulome (accumulation de cristaux d’aluminium) peut se former dans le muscle deltoïde de l’épaule, là où la personne a été piquée. Le Pr Gherardi a décrit cette lésion en 1998 dans The Lancet. Si celle-ci diminue au fil des mois, l’aluminium ne disparait pas pour autant mais est transporté, lui aussi, dans les ganglions, la rate, voire le cerveau. Il est capturé par les cellules de l’immunité : les macrophages.

Des symptômes identiques chez tous les patients

Ce mode d’action pourrait être à l’origine de la myofasciite à macrophages.

Pr Gherardi : « Les patients qui ont cette maladie n’arrivent pas à se débarrasser de cet adjuvant. C’est cette bio-persistance qui peut être toxique ».

En France, environ 600 patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Henri Mondor : 70% sont des femmes, l’âge moyen est de 45 ans, ils ont reçu un à 17 vaccins dans les dix ans qui ont précédé leurs troubles (hépatite B, antitétanique, etc.).

Leurs symptômes : douleurs musculaires, fatigue intense et troubles cognitifs. Tous ont été biopsiés et tous présentent une quantité anormalement élevée de particules d’aluminium dans le muscle deltoïde. « Ces particules sont encore présentes 5 à 6 ans après leur dernière vaccination, souligne le Pr Authier. Le suivi des patients montrent qu’ils ont des troubles cognitifs de plus en plus importants avec le temps, notamment de la mémoire, de la concentration et de la planification. L’IRM permet de voir qu’ils ont des lésions cérébrales spécifiques ».

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Source :
  • Entretien avec les Pr Romain Gherardi et Jérôme Authier, spécialistes de la maladie au Centre expert des maladies neuromusculaires Henri Mondor.
  • Livre « Toxic Story, Romain Gherardi, Actes Sud, 2016.
  • Documentaire : « L’aluminium, les vaccins et les deux lapins » de Marie-Ange Poyet,  2016.
  • Conférence de presse : « Aluminium et Vaccins : les victimes demandent réparation », mai 2015.
  • Association E3M d’entraide aux personnes atteintes de myofasciite à macrophages : http://www.asso-e3m.fr