Travail de nuit et horaires variables : quels risques ?
Sommaire

Quelles solutions pour améliorer la qualité de vie des travailleurs nocturnes ?

De nombreuses pistes sont explorées :

  • Dans l’entreprise :

    Réduire au minimum les nuits complètes de travail, pas plus de 2 à 4 nuits d’affilée, éviter les cycles se reproduisant très vite pour permettre la récupération, rotation en avant (dans l’ordre : jour- soir- nuit), débuter le poste du matin plus tard, possibilité de manger des repas chauds…

  • En dehors du temps de travail :

    Éviter les stimulants, surtout dans les 4 dernières heures de travail, dormir dans un environnement frais, sombre et calme, maintenir des heures régulières de sommeil, se coucher dès que possible une fois à la maison, porter des lunettes de soleil pour se protéger d’une forte luminosité lors du retour au domicile…

  • Enfin, la sieste :

    Elle représente le meilleur moyen de limiter les effets néfastes du travail de nuit sur la santé.

    La sieste durant la pause en poste de nuit permet de réduire la dette chronique de sommeil dont souffrent généralement ces travailleurs et de maintenir le rythme biologique veille/sommeil.

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Source : Drake C.L. et coll., Sleep, 27 : 1453-1462, 2005 ; Czeisler C.A. et coll., N. Engl. J. Med., 353 : 476-486, 2005.