Tampons : comment éviter le choc toxique ?
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Changer plus souvent de coupe menstruelle

De nombreuses femmes se sont tournées vers les coupes menstruelles, espérant y trouver une solution plus saine que les tampons. Mais elles doivent se montrer particulièrement vigilantes face au risque de SCT.

Les "cups" ont, en effet, un diamètre supérieur aux protections en rayonne et coton. L'arrivée d'air dans le vagin est donc augmentée, ce qui peut favoriser la croissance du staphylocoque doré, et la production de la toxine TSST-1.

Afin de limiter le risque, il est donc conseiller de vider régulièrement sa coupe menstruelle et de soigneusement la laver - et stériliser si possible - avant de la replacer dans son vagin.

Eviter les tampons ultra-absorbants

Selon cette même étude, aucune marque n'augmente plus que les autres le risque de choc toxique menstruel. "Ce qui le favorise, c'est leur mauvaise utilisation", insiste Gérard Lina.

Malgré tout, éviter les tampons ultra-absorbants peut être un bon réflexe. "Leur composition en elle-même n'augmente pas le risque, mais les femmes ont tendance à les porter plus longtemps", confirme le microbiologiste.

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Source : Choc toxique : enquête sur l'usage des tampons périodiques, CHU de Lyon, consulté le 26 mars 2018
Syndrome du choc toxique, Tampax, consulté le 26 mars 2018