Surprésentéisme : travailler même malade...
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Les risques du surprésentéisme

Tous ces arguments sont valables même pour des épisodes occasionnels de présentéisme. Mais celui-ci est parfois une habitude bien ancrée... Et là, les conséquences peuvent être très sérieuses.

Relations de travail en danger

Le premier problème, c’est que la relation entre la personne et son travail est empoisonnée par le surprésentéisme. Si les gens ont l’impression de ne pas pouvoir se permettre de prendre un jour de congé maladie, le sentiment d’être esclave de son travail n’est pas loin derrière. D’ailleurs, les entreprises où il y a beaucoup de surprésentéisme connaissent aussi souvent beaucoup d’absentéisme.

Surprésentéisme et burnout

Au bout du compte, le risque principal reste le burnout, cette forme particulière de dépression causée par un épuisement professionnel. Le fait de ne pas pouvoir se libérer du travail même quand on est trop malade pour pouvoir le faire correctement est un facteur de risque très important.

Quelles solutions contre le surprésentéisme ?

Si les entreprises étaient plus conscientes des risques attachés au surprésentéisme, elles pourraient décourager cette attitude chez leurs employés. En effet, pour les employés le fait de voir leur maladie reconnue est généralement ressenti de manière très positive.

D’un autre côté, la santé est une responsabilité partagée. C’est aussi à nous de savoir écouter notre corps et mettre la pédale douce !

Si vous pensez être à risque de surprésentéisme, n’hésitez pas à consulter votre médecin pour faire le point, non seulement sur votre santé, mais aussi sur votre besoin de repos.

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Source : Denis Monneuse, auteur de "Le surprésentéisme, travailler malgré la maladie", éd. De Boeck.