Le stimulateur cardiaque : quel intérêt pour les sujets âgés ?
Sommaire

Qui peut en profiter ?

Chaque personne présentant des troubles du rythme (résultant d'une défaillance de la zone de stimulation habituelle, située dans l'oreillette droite) ou de la conduction du signal de stimulation (qui va normalement de l'oreillette au ventricule).

Avec l'âge, d'autres problèmes peuvent survenir et éventuellement bénéficier d'un stimulateur : les syncopes (malaise par baisse du rythme cardiaque avec parfois de véritables pauses), certaines insuffisances cardiaques (par perte d'une bonne coordination de contraction entre oreillettes et ventricules, le flux d'éjection du sang peut devenir insuffisant).

Une fois posé, que faut-il surveiller ?

La radiographiegraphiedu thorax permet de contrôler le bon nombre, le positionnement et bon raccordement des sondes.L'électrocardiogramme permet de vérifier la fréquence de déclenchements du stimulateur. Le fonctionnement de l'appareil est vérifiable par le cardiologue, en approchant un aimant ou, selon les modèles, un programmateur. Dans l'avenir, on verra certainement des stimulateurs reprogrammables à distance, par téléphone.

Ce qui est indispensable, c'est de porter sur soi la carte de porteur de stimulateur cardiaque, qui définit le type et le rôle de chaque appareil.

Quelles sont les précautions à prendre ?

Tout d'abord, il faut régulièrement honorer les visites chez le cardiologue, afin de vérifier le bon fonctionnement d'une machine, qui, bien que très sophistiquée, mérite quand même une surveillance. La durée de vie des stimulateurs est souvent dépendante de la batterie qui doit, selon les modèles, assurer une simple surveillance ou déclencher de façon plus ou moins fréquente des impulsions dans une ou plusieurs sondes. En moyenne, il se passe de 7 à 10 ans avant leur remplacement.

Vérifier que la peau en regard du boîtier ne s'infecte pas. Si la période post-opératoire immédiate est la plus délicate, il arrive que des infections se révèlent plusieurs mois après la pose. Le moindre doute impose une consultation.

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Source : C. Barnay, Gérontologie Pratique, 2003; 146 : 1-2.