Reconstruction mammaire : un parcours difficile...
Sommaire

Les principales techniques de reconstruction

  • La prothèse : on glisse une poche de gel de silicone en passant par la cicatrice de la mastectomie.
  • Par lambeau de muscle grand dorsal, avec ou sans prothèse : du muscle et de la peau du dos sont prélevés au niveau du dos et sur le côté du thorax, laissant à cet endroit une nouvelle cicatrice.
  • Par lambeau abdominal : le prélèvement de muscle et de peau se fait au niveau de la partie inférieure du ventre, laissant une cicatrice horizontale.
  • Plus rarement : Par lambeau de fessier ou du bas-ventre : de la peau, de la graisse et une artère sont prélevées au niveau du fessier ou du bas-ventre. Ces opérations délicates relèvent de la microchirurgie. Chacune présente des avantages et des inconvénients propres qui doivent être exposés par le chirurgien. Le choix de la technique s'impose au cas par cas en fonction de l'état de la peau de la patiente, de sa morphologie et des traitements suivis.

Les différentes étapes de la reconstruction mammaire

Le sein doit être recréé en volume, et ensuite, mis en symétrie par rapport à l'autre sein. Une aréole et un mamelon doivent être reconstruits. Après, il est nécessaire de corriger et d'ajuster la reconstruction. Toute une série d'étapes et d'interventions supplémentaires peuvent ainsi s'imposer. En moyenne, il faut compter deux ans pour stabiliser une reconstruction.

Pour en savoir plus

Ligue nationale contre le cancer : www.ligue-cancer.net

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Source : " Vivre et agir contre le cancer ", n°335, 2007, Ligue nationale contre le cancer.