Quelles viandes privilégier et quelle quantité manger pour sa santé ?
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Viandes blanches : toutes bonnes pour la santé ?

Étant donné que le veau, les volailles et le lapin contiennent beaucoup moins d’acides gras saturés et de fer que le bœuf et le mouton/agneau, on ne peut qu’en déduire qu’elles le sont.

Pour le porc, c’est variable : lorsque vous mangez les morceaux maigres en grillade ou en rôti, c’est une viande blanche. Lorsqu’il est transformé en charcuterie, il devient une viande grasse conservée avec du sodium, des nitrites, etc., et ça n’est pas bon du tout ni pour votre côlon, ni pour votre cœur, ni pour votre poids !

En effet, les études montrant le côté tueur de la charcuterie sont aussi nombreuses, et vont souvent de pair, avec celles qui démolissent la viande rouge. Réfléchissez-y si vous démarrez tous vos repas ou presque avec du pâté ou du saucisson et si le jambon n’est pas un dépannage !

Viandes : lesquelles et combien ?

Le mot « viande » vient de vivenda, en latin, qui signifie « ce qui sert à la vie ». Et elle lui sert car elle est une des meilleures sources de protéines animales, indispensables à votre équilibre alimentaire et au bon fonctionnement de votre organisme.

Si vous aimez la viande rouge, il n’est pas question de vous en priver complètement. C’est quand même elle qui est le meilleur fournisseur de fer : celui-ci est nécessaire pour, entre autres, former vos globules rouges. Si point trop n’en faut, il n’est pas question d’en manquer.

Mais si pour vous, un bifteck, c’est au moins 150 g et plus souvent 200, si une côte de bœuf pour deux ne vous fait pas peur, si la viande rouge est quotidienne, il faut penser sérieusement à réduire votre consommation. Et la limiter à 3 portions par semaine : 1 portion, c’est 100 à 120 g au maximum.

Les autres jours, vous mangerez du veau, de la volaille, du poisson (2 fois par semaine au moins), du lapin, des œufs. Le choix ne manque pas, surtout si vous n’oubliez pas les fruits de mer !

Tout cela avec des céréales ou du pain, mais aussi et surtout avec des légumes, beaucoup de légumes : leurs fibres, leurs sels minéraux, leurs vitamines et leurs antioxydants sont les antidotes protecteurs des maladies que la viande rouge peut susciter.

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Source : An Pan, Qi Sun, Adam M. Bernstein, Matthias B. Schulze, JoAnn E. Manson, Meir J. Stampfer, Walter C. Willett, Frank B. Hu. Red Meat Consumption and Mortality: Results From 2 Prospective Cohort Studies. Arch Intern Med. 2012;0(2012):archinternmed.2011.2287.
Pan, A., Sun, Q. et al. «Red meat consumption and risk of type 2 diabetes: 3 cohorts of US adults and an updated meta-analysis», The American Journal of Clinical Nutrition, 2011.
Discovery sets first step towards identification of genetic variants linked to carcinogenic risk from diet and nutrition, eurakalert, 24 octobre 2013.