Quel traitement en cas d’apnées du sommeil ?
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La chirurgie : simple laser, ablation des amygdales, de la luette, chirurgie du nez...

Il existe plusieurs interventions, présentant des avantages et des inconvénients, à discuter au cas par cas avec son médecin et qui ne sont pas toutes forcément pérennes.

  • L'ablation des amygdales et des végétations : elle est surtout proposée chez l’enfant, lorsqu’elles sont volumineuses et gênent le passage de l’air.

  • La chirurgie du nez et des sinus : elle est proposée lorsque les apnées sont liées à une déviation de la cloison nasale.

  • L'ablation de la luette : cette opération consiste à enlever une partie du voile du palais qui vibre au passage de l’air. Il s’agit d’une intervention conséquente qui, comme pour l’ablation des amygdales, a des suites opératoires assez longues et douloureuses. A réserver aux cas d’apnées sévères en dernière intention, d’autant plus que son efficacité n’est que de 50% et ne règle pas le problème de l’affaissement musculaire au niveau de la gorge.

  • Le traitement par radiofréquences : on applique à l’aide d’une électrode placée, soit à la base de la langue soit sur les muscles du voile du palais, des ondes qui vont ainsi entraîner une rétraction des tissus, réduisant leur volume et rigidifiant le voile. Cette intervention qui nécessite parfois deux à trois séances, se déroule en ambulatoire sous anesthésie locale, avec reprise immédiate des activités et des suites opératoires légères de type gêne à la déglutition et gonflement de l’arrière-gorge durant une semaine. Il existe cependant un risque de récidive.

  • Le traitement par laser : plus efficace que les radiofréquences, on utilise ici la chaleur pour détruire en partie et rigidifier les tissus qui encombrent la gorge, à savoir la luette et/ou une partie du voile du palais. Là encore, l’intervention se déroule en ambulatoire, sous anesthésie locale, et les suites opératoires sont légères (mal de gorge avec douleur en avalant), avec malgré tout prescription d’antalgiques car la cicatrisation définitive est obtenue au bout d’un mois. Les complications, rares, sont d’ordre infectieux.

Le taux de satisfaction obtenu avec la radiofréquence et le laser est bon, mais la pérennité de l’intervention doit être abordée avec son chirurgien. La technique chirurgicale à employer dépend de chaque cas et le patient doit discuter au préalable des avantages et inconvénients de l’intervention qui lui est proposée.

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Source : Institut français de chirurgie du ronflement, www.institut-du-ronflement.fr