Que faire en cas de vaginisme ?
Sommaire

Faut-il faire des examens complémentaires ?

L'examen gynécologique n'est pas obligatoire en cas de vaginisme car il peut parfois renforcer le traumatisme douloureux et la contraction musculaire. Le gynécologue ou le sexologue peut proposer un examen doux et délicat, uniquement si la femme se sent prête, pour vérifier l'absence d’anomalie et faire la surveillance gynécologique habituelle.

Quelles sont les solutions contre le vaginisme ?

La prise en charge du vaginisme commence toujours par une information détaillée sur les muscles autour du vagin, et sur le mécanisme du vaginisme, à savoir cette contraction musculaire excessive qui empêche toute pénétration.

Ensuite, même si une psychothérapie peut être nécessaire en cas de traumatisme psychologique, l’approche thérapeutique repose surtout sur une thérapie sexo-corporelle qui permet d’apprendre à :

  • Se représenter son vagin comme un espace d'accueil et non pas comme un organe passif ;
  • Se libérer de la pression de performance ;
  • Ressentir du plaisir sans la pénétration ;
  • Contrôler les muscles autour du vagin pour réduire les sensations douloureuses.

D’autres exercices comme la relaxation, la respiration, la méditation, ou l'hypnose peuvent aussi compléter la prise en charge, ainsi que les exercices de Kegel (aussi utilisés dans l’incontinence urinaire) qui permettent de renforcer le périnée.
Une meilleure compréhension de la douleur ainsi qu’un travail de relaxation et de maîtrise de son vagin permettent progressivement de réduire les épisodes douloureux et aide à ressentir du plaisir lors des rapports sexuels même sans pénétration.

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