Quand le stress nous travaille
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Souffler pour déstresser !

La pratique d’un sport peut aussi avoir des conséquences physiologiques positives et permettre de mieux gérer son stress.

Et quand la situation de stress survient violemment au cours de la journée et qu’il n’est pas possible d’aller courir ou faire une pause, il est nécessaire de se raisonner. «Mes problèmes de stress au travail, qui n’étaient pas arrivés à un stade trop important car j’ai pu en parler rapidement avec ma hiérarchie, se sont résolus en partie car j’ai appris à prendre de la distance, raconte Brigitte. J’ai compris qu’il faut savoir accepter certaines choses comme une fatalité, accepter le fait d’être perfectible, et ne pas faire une montagne d’un rendez-vous annulé ou d’un document arrivé en retard. J’ai aussi appris, grâce à l’appui d’un psychologue du travail, à me fixer des objectifs sur la journée afin de ressentir, en fin de journée, que j’ai avancé, et que je ne me suis pas laissée submerger par d’autres informations.»

En cas de stress, il est aussi utile d’apprendre à souffler. Respirer lentement, profondément, par leventre et en prolongeant l’expiration peut permettre d’éviter de laisser monterle stress.

Du CHSCT, au médecin généraliste, en passant par les services de l’INRS,ces interlocuteurs peuvent dispenser des informations et des conseils précieux.

La phobie du lundi !

Vous vous souvenez peut-être de ces dimanches soirs, après le repas, quand vous aviez à peine 10 ans... le moment tragique où, dans l’incapacité de s’endormir face au stress du lendemain, vous finissiez par compter le nombre de rayures verticales du papier peint de votre chambre. Et bien ce phénomène du retour à «l’école» n’épargne pas les adultes.

Ainsi, selon une enquête du site d’offre d’emploi en ligne Monster, 52 % des salariés français éprouvent des difficultés pour s’endormir le dimanche soir. Et le phénomène est international puisque, tout pays confondus, 61 % des répondants affirment connaître ce stress du dimanche soir. Parmi les plus sereins : les Espagnols, les Danois et les Norvégiens, les plus stressés en revanche : les Américains, les Britanniques et les Hongrois, qui totalisent respectivement 72,6 %, 72 % et 71 % de salariés ayant du mal à trouver le sommeil le dimanche soir.

Si la phobie du lundi peut être une simple anxiété,elle peut aussi révéler un malaise plus profond au sein de l’entreprise. Dans ce cas, mieux vaut en parler au médecin traitant, qui, en fonction de l’intensité et des causes identifiées peut orienter vers un spécialiste.

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Source : Côté Santé