Quand le sommeil vieillit
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Les benzodiazépines : " les faux amis de longue date, dont on a du mal à se défaire "

Cette famille est encore l'une des plus prescrite. Ces agents sédatifs, « calment », mais n'induisent pas immédiatement le sommeil. Par ailleurs, souvent incontournable, la dépendance qu'ils entraînent représente l'ennemi absolu de ces médicaments. Pour limiter ce phénomène, il faut éviter leur utilisation prolongée car celle-ci conduit inévitablement à l'accoutumance, nécessitant alors l'augmentation des doses. Souvent, les personnes vieillissent avec leur somnifère. Mais un médicament utile à l'âge adulte, gardé par habitude durant 30 ou 40 ans, peut être responsable de bon nombre de catastrophes ; l'organisme âgé n'élimine plus aussi bien les principes actifs et des somnolences apparaissent régulièrement pendant la journée, des états léthargiques, des troubles importants de la mémoire, des chutes avec fracture de hanche, etc. Il importe au médecin et à son patient de remettre régulièrement en question les indications de ce type de traitement.

Les antidépresseurs

Dans le cadre de certains troubles du sommeil accompagnant le syndrome dépressif, il est possible d'utiliser certains antidépresseurs. La condition est de choisir les molécules ayant le moins d'effets secondaires. Après plusieurs semaines seulement, on peut espérer un effet bénéfique sur les réveils précoces.

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