La prothèse de hanche : attendre ou pas...
Sommaire

Calcul de l'indice de Lequesne

1. Douleur ou gêne :

La nuit ?

  • Non (0)
  • Seulement en remuant ou selon la posture (1)
  • Même immobile (2)

Lors du dérouillage matinal ?

(Au réveil les articulations sont comme « grippées », puis s'assouplissent après un certain temps, qu'il faut évaluer)

  • Moins de 1 minute (0)
  • Pendant 1 à 15 minutes (1)
  • Pendant plus de 15 minutes (2)

Lors de la station debout ou s'il faut piétiner une demi-heure ?

  • Oui (0)
  • Non (1)

Lorsque vous marchez ?

  • Non (0)
  • Seulement après une certaine distance (1)
  • Très rapidement et de façon croissante (2)

Votre hanche vous gêne-t-elle lorsque vous restez assis longtemps (deux heures) et avant de vous relever ?

  • Non (0)
  • Oui (1)

2. Distance de marche maximale possible sans s'arrêter

  • Aucune limitation (0)
  • Limitée, mais au-delà de 1 km (1)
  • Environ 1 km (environ 15 minutes) (2)
  • 500 à 900 m (environ 8 à 15 minutes) (3)
  • 300 à 500 m (4)
  • 100 à 300 m (5)
  • Moins de 100 m (6)
  • Une canne ou une béquille nécessaire (1)
  • Deux cannes ou deux béquilles nécessaires (2)

3. Difficultés dans la vie quotidienne pour

Aucune = 0 ; Petite = 0,5 ; Moyenne = 1 ; Grande = 1,5 ; Impossibilité = 2

  • Mettre vos chaussures par devant ?
  • Ramasser un objet par terre ?
  • Monter ou descendre un étage ?
  • Sortir d'une voiture ou d'un fauteuil profond ?

Est-il possible de retarder l'intervention de prothèse de hanche ?

Les médicaments luttent contre la douleur, mais ne ralentissent pas l'évolution de l'arthrose.

Tant que les traitements soulagent, qu'ils soient à base de paracétamol ou d'anti-inflammatoires lors des poussées, on peut dire que l'intervention n'est pas considérée comme urgente.

Un autre moyen, non médicamenteux, est très utile et souvent oublié : l'activité physique, régulière et raisonnable, permet en effet de lutter contre l'enraidissement tout en maintenant un bon capital musculaire.

Par contre, le poids n'est quant à lui pas un facteur reconnu comme aggravant, contrairement aux problèmes d'arthrose de genou.

Il faut se rappeler qu'à un certain âge, une articulation ne « s'use » que si l'on ne s'en sert plus.

De plus, la récupération après l'opération sera dépendante du statut musculaire antérieur. N'oublions pas que ce sont les muscles qui font bouger une articulation, même toute neuve.

A savoir :

Aujourd’hui, on tient également compte de l'activité physique, car si celle-ci est insuffisante, c'est le cœur qui se met à souffrir.

De ce fait, on pose des prothèses de hanche de plus en plus jeune chez les personnes qui ont l'envie de faire de l'activité physique et qui en sont empêchées par leur douleur de hanche.

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Source : Pasquet C. Diagnostiquer une coxarthrose et prendre une décision chirurgicale. Concours médical 2002 ; 124(37) : 2439-2444. Galey C. Coxarthrose, de nouveaux facteurs de risque identifiés. Panorama du médecin, mars 2003 ; 4883 : 27-28.