Les mystères de la cicatrisation

La cicatrisation est un processus biologique naturel complexe et propre à chaque organisme. Comment faire pour l’optimiser et en limiter les séquelles ? 
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Une plaie se définit comme la rupture de la structure anatomique normale de la peau et de sa fonction. En d’autres termes, c’est une déchirure des tissus superficiels et profonds qui survient à l’occasion d’une coupure, d’un accident ou d’une intervention chirurgicale.

Afin de rétablir au plus vite la fonction et l’esthétisme du tissu lésé – et bien évidemment d’éviter toutes les complications infectieuses – il est donc crucial que la cicatrisation de la plaie se réalise dans les meilleures conditions.

Naturel et complexe

Qu’il s’agisse d’une blessure superficielle ou plus profonde, la cicatrisation d’une plaie est un mécanisme immuable de plusieurs étapes, qui se déroule en cascade. Ce processus naturel est constitué de trois phases simultanées : ce qui signifie qu’une phase induit toujours la suivante et ne peut s’enclencher tant que la précédente n’est pas terminée.

Le bon déroulement de chaque phase est aussi essentiel pour assurer la formation d’une cicatrice de qualité : une plaie peut par exemple devenir chronique si une des étapes est inadéquate ou trop longue !

La première phase, appelée, phase de détersion ou inflammatoire dure entre un et quatre jours. C’est le nettoyage de la plaie, une réaction inflammatoire qui élimine cellules mortes, corps étrangers et bactéries et se caractérise par une rougeur, un gonflement, une douleur et une augmentation de température de la zone lésée.

Formation d’un nouveau tissu

La deuxième est la  phase de bourgeonnement, appelée aussi phase de réparation, durant laquelle le derme produit des fibres de collagènes pour reconstruire la peau. Elle dure entre une à trois semaines.

C’est une étape cruciale puisqu’elle détermine l’aspect esthétique définitif des cicatrices. En effet, à ce stade, trois facteurs – une perte en eau trop importante, un niveau d’inflammation élevé ou encore une surproduction de collagène – peuvent provoquer la formation de cicatrices rouges ou boursouflées.

C’est pourquoi comme le précise Alexa André, directrice de la communication scientifique du laboratoire SVR "selon les recommandations cliniques internationales sur la prise en charge des cicatrices de 2002, le silicone est le traitement de première intention pour la prise en charge initiale de toutes les cicatrices, et pour la prévention des cicatrices hypertrophiques et des cicatrices chéloïdes. Dès la phase II, dite de “réparation”, il est important d’appliquer un gel de silicone". 

Vidéo : Du miel contre le relâchement de la peau !

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