30% des femmes ont déjà fantasmé sur un collègue de travail

Le monde de l'entreprise n'est pas que celui du travail... Pour certain(e)s c'est aussi un lieu de désir... voire d'infidélité. Un nouveau sondage ifop nous en dit plus sur la drague au travail.
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On dit que les fantasmes entretiennent le désir. S'ils diffèrent pour chacun, certains sont plus communs que d'autres. Du moins, par leur lieu. Dans un nouveau sondage Ifop mené sur "La Drague au travail" auprès de 1009 Français, on apprend ainsi à quel point l'univers professionnel est source de pensées coquines... voire même d'actes entre collaborateurs. 

Dans les faits, cette enquête révèle que :

- Plus d’un homme sur deux (53%) contre moins d’une femme sur trois (30%) a déjà fantasmé sexuellement sur un(e) collègue de travail.

- 29% des hommes - soit trois fois plus que de femmes (10%) - ont déjà eu une attirance sexuelle pour une personne de leur entreprise ou administration actuelle.

- U n homme sur deux (53%) a déjà fantasmé sur un(e) collègue mais 36% seulement ont tenté de le/la séduire sur le lieu de travail. A l’inverse, les femmes sont aussi nombreuses à y avoir fantasmé sur quelqu'un (30%) que de s’être livré à un jeu de séduction (27%).

-  La proportion d’hommes ayant déjà couché avec un(e) collègue d’un niveau hiérarchique inférieur au leur est quatre fois supérieure (19%) à la proportion de femmes (5%). 

- 35% des Français sondés ont déjà eu des relations sexuelles avec quelqu'un de leur milieu professionnel (39% d'hommes contre 32% de femmes).

- Un Français sur quatre (26%) admet s’être déjà livré à un jeu de séduction avec un(e) collègue rencontré(e) sur le travail (ex : dirigeant, collègue, stagiaire…) alors qu’il était en couple avec quelqu'un d’autre.

- Près d’une personne sur six (16%) ayant déjà été active et en couple déclarent avoir une aventure extraconjugale avec quelqu'un rencontré dans leur milieu professionnel. 

"Souvent la réalité est moins excitante que l'imaginaire"

Faut-il réaliser ses fantasmes ? "Pas forcément" nous expliquait le Dr Catherine Solano, médecin sexologue. "Le rôle premier d’un fantasme, c’est de vivre son érotisme dans l’imaginaire, pas dans la réalité. C’est de stimuler l’excitation, pas de devenir un projet de vie. Ceux qui l’oublient sont parfois très déçus lorsqu’ils veulent réaliser leurs fantasmes. Souvent, la réalité est moins excitante que la situation imaginaire. Du coup, le fantasme perd ensuite de sa saveur. Dans d’autres cas, le fantasme est plus violent, jusqu’à bloquer la personne qui a voulu le tester. Parfois, cela choque le ou la partenaire qui se trouve à son tour bloqué(e). Alors, le fantasme, c’est de l’imaginaire et tout ce qui vous passe par la tête n’a pas vocation à être réalisé. Vous pouvez avoir envie d’insulter quelqu’un, d’en frapper un autre, de poser une bombe, ou fantasmer sexuellement sur votre patron(ne) et bien, cela ne signifie pas que vous deviez vous lancer ! Quand on veut réaliser un fantasme, il ne s’agit plus vraiment d’un fantasme, mais d’une envie, ce qui est très différent. Certaines envies sont naturelles, comme celle de faire l’amour dans la nature ou sur une plage, de tester une nouvelle posture… Il faut bien faire la différence entre désir et fantasme."

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Source : - Enquête sur la drague au travail, Etude Ifop / Online Seduction, 26 juin 2018.