Et si vous mangiez de l’andouille ?

De temps en temps, et à la place du saucisson. Comme celui-ci, l’andouille est une charcuterie, mais moins grasse. D’où son intérêt, en dehors du fait que ça casse la routine saucissonnière.
L’andouille est un vieux produit : il remonte au moins au Moyen Âge et fut très probablement inventé dans le Loiret, à Jazeau. En tout cas, selon la première trace écrite qui en existe.

Rabelais l’a largement faite consommée à Pantagruel, son héros iconoclaste et boulimique. Au 18ème siècle, on trouve différentes recettes d’andouille dans les ouvrages de cuisine.

Beaucoup de régions de France ont leur andouille, mais les plus connues sont celles de Guéméné (en Bretagne) et de Vire (en Normandie).

Ce sont celles-là que vous devez acheter : ne vous fiez surtout pas aux andouilles industrielles fabriquées avec du porc venu on ne sait d’où.

100 g d’andouille apportent en moyenne 16 g de lipides mais ces lipides sont surtout des acides gras insaturés. L’andouille est donc moins nocive pour l’appareil cardiovasculaire.

Il y aussi 19 g de protéines et pas mal de sels minéraux et de vitamines du groupe B. Si vous en grignotez à l’apéritif, vous aurez ensuite besoin de moins de viande ou de poisson.

Paule

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