Google s’attaque au nanodiagnostic

C’est encore difficile à imaginer, mais pourquoi pas ! Le laboratoire Google X Life Sciences travaille sur un projet impliquant des nanoparticules pour dépister très tôt les maladies.
© Istock

Vers le nanodiagnostic

Il s’agit d’un projet révolutionnaire en santé. Objectif : créer des nanoparticules capables de détecter des changements biochimiques annonciateurs de certaines maladies comme un cancer ou un infarctus.

Ces nanoparticules seraient incluses dans un comprimé qu’il suffirait d’avaler. Après avoir rejoint la circulation sanguine, elles se distribueraient dans les différents organes où elles se fixeraient sur un type particulier de cellules, tumorales par exemple. Les nanoparticules ainsi fixées seraient alors détectables depuis l’extérieur via un objet connecté.

Transformation radicale du diagnostic médical

Resterait à définir la durée de vie de ces nanoparticules. En effet, on pourrait imaginer que les personnes à risque de développer certaines maladies véhiculeraient en permanence de telles microparticules spécifiques. On pourrait alors parler de « diagnostic proactif » « tout au long de la vie ».

Un tel projet pourrait radicalement « transformer le diagnostic médical ».

Dans cet objectif, Google X recherche actuellement des partenaires afin « d’explorer le potentiel de ces nanodiagnostics et aboutir à des essais cliniques ».

Rappelons que ce n’est pas le seul projet novateur de Google X puisque ce laboratoire est déjà à l’origine des Google Glass et des lentilles capables de mesurer instantanément différents paramètres sanguins comme la glycémie…

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Source : Les Echos, 29 octobre 2014.