Alcool : un mort toutes les dix secondes !

Avec 3,3 millions de victimes dans le monde chaque année et une implication négative dans plus de 200 maladies, l’alcool fait des ravages …
© getty

Si près d’un humain sur deux (48 %) ne consomme jamais d’alcool – les femmes étant plus souvent abstinentes que les hommes – ceux qui boivent en revanche, ont une consommation importante : 17 litres d’alcool pur par an en moyenne, soit l’équivalent de 150 bouteilles de vin ou de plus d’un millier de canettes de bière !

Russie et Europe de l’est en tête

C’est en Russie, dans les pays d’Europe de l’est et dans les pays riches en général que la consommation d’alcool est la plus forte. C’est encore dans ces pays que les 15 – 19 ans s’adonnent le plus au «binge drinking».

Pour autant, la consommation d’alcool augmente fortement dans des pays qui voient leur niveau de vie augmenter, comme la Chine ou l’Inde. En outre, les résultats sont plus ou moins biaisés par le fait qu’un quart de la consommation d’alcool est issu du marché de la contrebande (avec un alcool souvent plus toxique), notamment dans les pays où il est prohibé.

Des dangers sous-estimés par les consommateurs

Un des problèmes posés par l’abus d’alcool, est qu’il est trop souvent et trop longtemps occulté.

Lorsque l’on s’en inquiète enfin (souvent, sous la pression d’un proche), il est déjà bien tard. On entend souvent dire que le risque pour la santé est avéré au-delà de trois verres standard par jour (comme ceux servis dans les bars) pour les hommes ou de deux verres quotidiens pour les femmes – soit 21 verres par semaine pour les hommes et 14 pour les femmes - mais comme certains sont plus vulnérables que d’autres, il peut déjà y avoir des dégâts pour la santé, à ces niveaux de consommation. C’est d’ailleurs pourquoi l’OMS se refuse à donner des conseils en la matière.

Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsqu’on n’est déjà plus capable de s’abstenir de consommer dans certaines circonstances – par exemple, à chaque sortie entre amis – c’est peut-être déjà un signe de dépendance psychique et cela mérite d’en parler à son médecin.

A ce stade, il est encore facile de réduire sa consommation à un niveau où elle reste acceptable et sans risque pour sa santé.

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Source : OMS