Radiofréquences et santé : que faut-il retenir ?

Le 15 octobre 2013, l’Anses a rendu un rapport d’expertise « Radiofréquences et santé » concluant à l’absence de risque cancérigène lié à la téléphonie mobile et au Wifi.Malgré tout, l’Agence a formulé des préconisations qui pourraient inquiéter les consommateurs. L’Académie de Médecine a souhaité clarifier la situation.
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Malgré l’innocuité des radiofréquences, les autorités proposent de réduire les expositions…

L’analyse de quelque 2.600 études internationales par les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) « n’a pas permis de mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou d’autre pathologie lié à la téléphonie mobile ou au Wifi ».

Pourtant, les experts ont émis des recommandations pour réduire les expositions sans justifications scientifiques, s’inquiète l’Académie de Médecine. Les préconisations s’appuient notamment sur l’étude Interphone de l’OMS publiée en 2010 qui comporte de nombreux biais méthodologiques. Y figure notamment le seuil de 1.640 heures cumulées associées à une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, seuil facilement atteint par toute personne faisant un usage professionnel de son téléphone…

Face aux incohérences, les recommandations des Académiciens

En revanche, pour les Académiciens, deux grandes règles de précaution « de bon sens » devraient être appliquées par tous :

  • Éviter l'usage immodéré du téléphone portable par les enfants.

  • Ne pas utiliser son téléphone au volant, avec ou sans kit mains libres.

    En effet, « le seul risque avéré du portable reste la baisse d’attention en début et fin de communication, avec ou sans kit « mains libres », dont témoignent malheureusement de plus en plus d'accidents sur la route et sur la voie publique ».

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Source : Académie nationale de Médecine, 22 octobre 2013.