L’activité physique réduit de moitié le risque de cancer de la prostate

Encore une preuve des bienfaits de l’activité physique : elle réduit de moitié le risque de développer un cancer de la prostate et de 13% celui d’être atteint de tumeur de haut grade.En revanche, ce bénéfice ne s’observe que chez les hommes de race blanche.
© Istock

Moins de cancer de la prostate chez les plus actifs

Plus de 300 hommes (pour moitié de race blanche et moitié de race noire) ayant subi une biopsie de la prostate ont été interrogés sur leurs habitudes en matière d’activité physique et répartis en 4 catégories : sédentaires, légèrement actifs, modérément actifs ou très actifs.

On constate ainsi que les sujets les plus actifs (très actifs ou modérément actifs) ont un risque réduit de 53% d’avoir des résultats positifs à leur biopsie, comparativement aux légèrement actifs ou aux sédentaires.

Et en cas de cancer de la prostate, les plus actifs voient aussi leur risque de développer des tumeurs de haut grade réduit de 13%.

Une association cancer de la prostate et activité physique inégale selon les races

Attention, ce bénéfice de l’activité physique ne s’observe que chez les personnes de race blanche. Autrement dit, chez les hommes de race noire, il n’existe pas d’association entre activité physique et risque de cancer de la prostate.

Cette inégalité entre les races est connue : les personnes de race noire ont un risque plus élevé de cancer de la prostate.

C’est pourquoi le dépistage annuel (toucher rectal et dosage des PSA) est recommandé à partir de 50 ans, excepté chez les hommes d’origine africaine ou antillaise, à qui l’on conseille de le débuter dès 45 ans.

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