Un « bébé médicament » est né

Le 26 janvier 2011, en région parisienne à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, le premier « bébé-médicament » français est né. En bonne santé, il représente un espoir de guérison pour ses frères et sœurs atteints d’une grave maladie du sang. Explications.
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Un bébé-médicament sélectionné génétiquement

Baptisé Umut-Talha ("notre espoir" en turc), ce bébé a été conçu grâce à la fécondation in vitro associée à un double diagnostic génétique préimplantatoire. De cette façon, il a été possible de sélectionner un embryon sain, non porteur de la maladie génétique dont ses frères et sœurs sont atteints. Cette grave maladie du sang, la bêta-thalassémie est à l’origine d’une anémie imposant des multiples transfusions sanguines pour assurer la survie des enfants. Mais le diagnostic préimplantatoire a également permis de sélectionner un embryon compatible avec un de ses frères et sœurs malades. À sa naissance, le cordon ombilical du bébé a été conservé. Riche en cellules souches, il pourra servir ultérieurement à son frère pour la réalisation d’une greffe et assurer sa guérison.

Même s’il s’agit d’une première en France, il faut savoir qu’un tel procédé est autorisé dans notre pays depuis 2004 par la loi de Bioéthique. Mais de par le monde, cette pratique reste très rare.

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Source : Europe1 et Le Figaro, 7 février 2011.