Pollution intérieure : même les politiciens sont concernés !

Entre mars et mai 2010, la qualité de l’air intérieur des bureaux et des domiciles de 35 députés et sénateurs, et de la secrétaire d'Etat à l'Environnement, Chantal Jouanno, a été analysée par les enquêteurs d’UFC-Que Choisir.

Résultat : 29 de ces lieux de vie ont présenté une qualité de l’air « mauvaise », les 7 autres ne dépassant pas la mention « moyenne ». Autrement dit, dans aucun des logements testés la qualité de l’air n’a été qualifiée de « bonne » !

Benzène et formaldéhyde, des substances cancérigènes, ont notamment été détectés dans les prélèvements. Dans certains logements, ces polluants dépassaient de quatre fois le taux minimal recommandé. Pour le formaldéhyde, c’était notamment le cas pour l’échantillon prélevé chez le député Jean Mallot. Pour le benzène, c’est le député Georges Colombier qui a obtenu la valeur la plus élevée. Inversement, les taux les plus bas ont été obtenus chez les députés André Flajolet et Jérôme Lambert.

Souhaitant attirer l’attention sur ce problème de santé publique généralisée, l'UFC-Que Choisir « demande aux législateurs, particulièrement à ceux ayant participé à cette enquête, d’agir en adoptant une grande Loi de lutte contre la pollution de l’air intérieur ».

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Source : Communiqué de presse de l'UFC-Que Choisir du 24 août 2010.