Pour ne pas grossir, ne vous interdisez rien !

Le processus est connu : plus on s’interdit de consommer certains produits, plus on en a envie, plus on se sent frustré(e). Et, inévitablement, on craque plus ou moins rapidement. Le résultat ? Prise de kilos et culpabilité.
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Un sens interdit dans la tête

  • Vous avez supprimé le pain, et/ou (au choix), les pommes de terre, les pâtes, les légumes secs, le chocolat, le sucre (que vous avez remplacé par des édulcorants).
  • Vous vous privez de petits pois parce que ce légume est assez riche en glucides. Même chose pour le raisin quand il arrive sur les marchés.
  • Quand vous déjeunez chez belle-maman le dimanche deux fois par mois, et qu’elle sert sa fameuse blanquette de veau dont raffole votre mari, vous êtes au supplice et vous ne prenez qu’une minuscule cuillerée de sauce. Mais vous ne ménagez pas les compliments, vous invoquez un manque d’appétit car, évidemment, elle fait la tête.

Tout cela parce que vous craignez de grossir.

D’ailleurs, dès que votre balance affiche un chiffre de kilos supérieur à celui que vous ne voulez pas dépasser, vous vous mettez immédiatement «au régime».

Entrée, plat, dessert

  • Pour vous, c’est parfois entrée ou plat, ou entrée et plat quand la première est composée de crudités ou que c’est une soupe de légumes.
  • Mais jamais de dessert. Que ce soit à la maison ou au restaurant.
  • Et si vous avez encore un petit creux à la fin du repas, vous vous interdisez de continuer à manger.

Toujours à cause de cette hantise de grossir.

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Source : Polivy J, Herman P (1991) Good and bad dieters. Self-perception and reaction to a dietary challenge. Intern. J. Eating Disorders, 10, 91-99 - Polivy J. (1996) Psychological consequences of food restriction.J. of American Diet. Ass, 96, 6, 589-592 - Méd. Nut., 2009, 45, 4 : 190-195 La restriction cognitive, comment en sortir ? Jean-Philippe Zermati.