La vraie vie sexuelle des femmes : révélation n°2

Révélation n°2 de l'enquête Sensuelle réalisée pour Monasens par les Laboratoires Théramex et proposée sur e-santé : l'angoisse de performance féminine existe.
© Istock

L'enquête Sensuelle, réalisée pour Monasens par les Laboratoires Théramex, a été proposée sur e-santé. Vous y avez peut-être participé, et elle nous a révélé des choses très intéressantes sur la vie sexuelle des femmes. Nous vous communiquerons les résultats les plus marquants.

L'angoisse de la performance sexuelle féminine existe et elle concerne plus de 50 % des femmes !

Cette angoisse de performance sexuelle apparaît nettement dans les résultats de l'enquête Sensuelle. Les hommes ont souvent une appréhension à l'idée de ne pas avoir une excitation correcte au moment du rapport sexuel, car pour eux, cela signifie : pas d'érection. Et l'angoisse de la panne sexuelle est très forte pour certains d'entre eux.Du côté des femmes, on a souvent l'idée qu'elles ne peuvent ressentir ce type d'inquiétude, car l'excitation féminine se manifeste par une lubrification vaginale nettement moins visible de l'extérieur. De ce fait, la panne sexuelle féminine, qui correspond à un défaut de lubrification est moins visible, moins marquée qu'une absence d'érection.

L'enquête Sensuelle montre que cette idée est fausse ! Les femmes aussi ressentent une angoisse de performance : 52 % des femmes ont une appréhension à l'idée de ne pas être excitée lors de l'activité sexuelle. Cette appréhension est grande ou très grande pour 14 % d'entre elles. Voici l'intitulé exact de la question de l'enquête Sensuelle, ainsi que les réponses des femmes :

Au cours des 4 dernières semaines, avez-vous ressenti de l'appréhension à l'idée de ne pas être excitée lors de l'activité sexuelle ?

  • Aucune appréhension : 42%.
  • Appréhension faible : 22%.
  • Appréhension modérée : 16%.
  • Grande appréhension : 9%.
  • Très grande appréhension : 5%.
  • Aucune activité sexuelle : 6%.

Le cas d'Eliane

« Je n'avais jamais eu de difficultés sexuelles. Tout se passait bien. Puis un jour, j'ai fait une dépression, pour des raisons tout à fait extérieures à mon couple qui, lui, allait bien. Lors de cette dépression, mon désir a complètement flanché. Puis, quand j'ai été mieux, un an plus tard, il est revenu. En revanche, il me reste une angoisse. J'ai peur de ne pas être bien lubrifiée, de ne pas sentir monter l'excitation. Pourtant, je suis encore loin de la ménopause, puisque j'ai 34 ans. Je pense que dans le fond, c'est mon angoisse qui fait que ça fonctionne moins bien. Mais si c'est facile à comprendre, c'est moins facile de reprendre confiance en son corps quand on a été fragilisée par une dépression. C'est peut-être un peu semblable à la peur de la panne chez l'homme : plus il a peur et moins ça fonctionne ».

L'angoisse d'une lubrification insuffisante ne se limite donc pas aux femmes ménopausées. Elle se produit aussi souvent chez des femmes qui ont expérimenté la difficulté d'une lubrification sexuelle insuffisante.

Pour en savoir plus, rubrique santé sexuelle

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