Le bonheur est notre assurance-vie

Etre heureux, optimiste et vivre pleinement sa vie est un gage de longévité. Les études se multiplient, toutes allant dans le même sens : les personnes qui cultivent le bonheur de vivre améliorent leur état de santé et augmentent nettement leur longévité.
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Le bonheur augmente la durée de vie

Nous avons souvent tendance à l'oublier au quotidien, cultiver le bonheur, organiser sa vie pour la vivre pleinement est bénéfique pour notre santé et notre durée de vie.

La dernière étude en date sur ce sujet est particulièrement démonstrative (1). Elle a porté sur une population britannique de plus de 2.000 participants alors âgés de 17 à 98 ans et suivie durant plusieurs dizaines d'années. La conclusion est très claire : les personnes ayant l'activité générale la plus riche, les plus stables émotionnellement et les plus consciencieuses dans leurs réalisations, gagnent 2 à 3 années de vie. A noter que cette hausse de l'espérance de vie comprend aussi de meilleures années.

Vivre heureux et en bonne santé

Ce résultat confirme les résultats antérieurs, notamment ceux obtenus par l'équipe du Dr Giltay en 2006 (2) : la tendance à l'optimisme de 900 sujets (âgés de 65 à 85 ans et suivis durant 9 ans) a été évaluée sur une échelle de bien-être portant sur la santé, l'estime de soi, le moral, l'optimisme et les relations. La mortalité toutes causes confondues est réduite de 30% chez les plus optimistes par rapport aux plus pessimistes. Cet effet semble dû pour une bonne partie à une diminution de la mortalité cardiovasculaire.

Evidemment, dans toutes ces études, il est difficile d'évaluer le degré d'optimisme et l'influence de la dépression (être déprimé empêche d'être heureux), mais toutes vont systématiquement dans le même sens : le moral influence l'état de santé. Par ailleurs, nombre de travaux confirment inversement l'effet néfaste des états psychiques sur la santé. Ainsi par exemple, la dépression a un impact négatif sur le pronostic de l'infarctus du myocarde, tout comme sur le risque d'accident vasculaire cérébral et sur le risque de maladie d'Alzheimer (3).

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Source : (1) Terracciano A. et coll., Psychosom. Med., 70 (6) : 621- 7, 2008. (2) Giltay E.J. et coll., J. Affect. Disord., 2006. (3) Fernandez Martinez M., et coll., BMC Neurol., 8 (1) : 39, 3008. Panorama du médecin, 27 octobre 2008.