Prothèse mammaire externe : que faut-il savoir ?

Même si le sein est de plus en plus souvent préservé en cas de cancer du sein, la mastectomie (ablation du sein) concerne de nombreuses femmes. Dans l'attente d'une reconstruction mammaire, quelles sont les alternatives ? La prothèse externe.
Sommaire

Quand une prothèse mammaire externe s'impose-t-elle ?

Pour certaines femmes atteintes d'un cancer du sein, la mastectomie s'impose comme traitement. Cette ablation chirurgicale du sein est difficile à vivre, psychologiquement et esthétiquement.

Mais selon le volume initial du sein, l'ablation peut aussi entraîner un déséquilibre préjudiciable à la posture et être à l'origine notamment de mal de dos, des cervicales ou des épaules. Il est donc utile de proposer rapidement après l'intervention une prothèse externe, dont le poids peut compenser le sein manquant.

N'oublions pas que lorsqu'une chirurgie reconstructrice différée est prévue, le délai d'attente est souvent de plusieurs mois.

Quels sont les différents types de prothèses externes ?

Si un simple rembourrage de mousse (prothèse dite provisoire) permet de remplir le soutien-gorge, sitôt la cicatrisation terminée et l'éventuelle radiothérapie, il faut passer à une prothèse externe définitive pour combler le bonnet vide du soutien-gorge en volume et en poids.

Ces prothèses externes définitives sont constituées de gel de silicone enveloppé dans une fine pellicule de polyuréthanne médical.

On distingue les prothèses externes définitives " non solidaires " du corps et les prothèses " solidaires ".

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Source : Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, Fondamental, avril 2007.