Grossesse : la stimulation ovarienne

Les troubles de la fertilité peuvent avoir différentes origines, parfois combinées. Les traitements proposés sont donc aussi très différents. On recourt à la stimulation ovarienne en cas de troubles de l'ovulation et dans le cadre d'une fécondation in vitro ou d'une insémination.
Sommaire

Dans quels cas la stimulation ovarienne est-elle proposée ?

Un traitement par stimulation ovarienne est proposé aux femmes qui présentent des troubles de l'ovulation :

  • une absence d'ovulation ou anovulation,
  • ou une anomalie de l'ovulation, ou dysovulation.

Le fait de stimuler les ovaires à l'aide d'un traitement permet d'obtenir une ovulation normale et de multiplier le nombre de follicules.

Ce coup de pouce peut suffire à un couple pour concevoir un enfant, à condition bien sûr que des ovaires capricieux soient la seule cause de l'infertilité.

La stimulation ovarienne peut également être utilisée dans le cadre d'une technique d'aide médicale à la procréation plus sophistiquée, c'est-à-dire avant une insémination intra-utérine ou une fécondation in vitro.

En pratique, comment se déroule le traitement par stimulation ovarienne ?

Il s'agit de traitements hormonaux, dont les protocoles sont variables.

Simple stimulation ovarienne

Dans le cas d'une simple stimulation ovarienne, on recourt en première intention à du citrate de clomifène, un médicament hormonal que l'on prend par voie orale pendant 5 à 7 jours à partir du 2ème jour du cycle. Le citrate de clomifène induit une sécrétion de FSH, hormone responsable des follicules.

Traitement par injection

En cas d'échec (après 5-8 cycles environ selon les cas), on utilise un autre traitement hormonal, à base de gonadotrophines (FSH ou LH), lequel s'injecte et agit directement sur les ovaires. Ces dernières injections peuvent se faire en intramusculaire ou en sous-cutané.

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Source : Agence de la biomédecine, avril 2010.